De 2019-2020 à 2023-2024, le nombre de personnes qui ont fait appel à AAL est passé de 605 à 756. Conséquemment, les boîtes préparées à chaque distribution ont aussi augmenté. La moyenne a grimpé de 142 à 190. «Les gens s’inscrivent et restent un peu plus longtemps», a constaté la directrice générale d’AAL, Andréanne Leblanc.
Elle ajoute que si le nombre d’utilisateurs s'accroît chaque année, son portrait aussi change.
«La plus grande différence, c’est au niveau de la complexité et la variété des problématiques rencontrées. Nous avons autant des étudiants, des familles, des aînés et beaucoup de nouveaux arrivants issus de l’immigration. Toutes ces personnes ont des besoins alimentaires différents que ce soient les restrictions dues à des intolérances ou des allergies ou à la religion. C’est sur quoi on veut se pencher», poursuit-elle.
En plus de la nourriture, AAL essaie d’accompagner ses membres vers des ressources ou des services complémentaires.
Un soutien précieux
La MRC de Lotbinière n’est pas le seul territoire au Québec où les besoins d’aide se font sentir et la pression mise sur Moisson Québec est de plus en plus grande. Toutefois, AAL n’est pas uniquement dépendante de l’organisation. Le Programme de récupération en super marché lui permet d’avoir accès à une quantité importante de denrées.
Ainsi, AAL a vu le poids des aliments recueilli augmenter de 354 %. C’est-à-dire qu’en 2019-2020, l’organisation a collecté 14 912 kilos de nourriture alors qu’en 2023-2024, elle en a reçu 67 783 kilos. S’ajoute une collaboration avec les producteurs qui autorisent le glanage dans les champs. Le tiers de ces récoltes revient à AAL. «Cela nous permet de diversifier le contenu de nos boîtes», a affirmé Andréanne Leblanc.