Le conseil des maires fait valoir qu’il y a encore plusieurs «inconnus» qui persistent sur l’origine des poussières noires qui sont émises.
Pour l’organisation ainsi que la Municipalité, «il est primordial de contrôler l’émission de permis ou d’autorisation pour des ouvrages ou activités susceptibles d’aggraver la situation durant la période où le MELCCFP investigue sur les causes de cette nuisance».
Ce moratoire toucherait tout agrandissement, nouvel aménagement ou nouvelles activités industrielles dans le secteur «où les préjudices se font sentir».
Actuellement, Laurier-Station est dans l’attente d’une décision du Tribunal administratif du Québec dans ce dossier. Le rapport devrait être déposé ce printemps.
«On reçoit encore quelques plaintes par mois avec photos à l’appui, mais on dirait que les citoyens ne croient plus qu’il y aura de changements», se désole la mairesse de Laurier-Station, Huguette Charest.
Elle rappelle qu’il n’y a pas eu de développement dans ce dossier depuis plus de deux ans.