Originaire du Bas-Saint-Laurent et installé à Lévis depuis une quinzaine d’années, Jérôme D’Auteuil Sirois travaille dans la construction depuis six ans. Passé par le Cégep de Lévis, il a étudié en sciences humaines et s’est impliqué lors de son parcours collégial dans le comité environnemental de l’établissement. Étudiant, il a aussi participé à la simulation organisée dans le cadre du Forum étudiant en 2010 et 2011. À cette occasion, il a expérimenté les rôles de porte-parole en matière d’agriculture et de président de l’Assemblée nationale.

«Dès ces expériences, j’ai été intéressé par la politique, puis j’ai toujours gardé un œil sur l’actualité et je me suis tenu informé sur les enjeux politiques des différentes régions que j’ai habitées», explique-t-il.

«Je trouve qu’en ce moment, le gouvernement au pouvoir a la fâcheuse tendance à prendre des décisions centralisées, puis à les imposer à l’ensemble de la province, dont les régions comme Bellechasse. Alors que ça devrait être l’inverse, les décisions devraient émaner des localités, des associations, des coopératives, de la base, et teinter les décisions à l’échelle provinciale», partage Jérôme D’Auteuil Sirois au sujet de sa décision de se lancer en politique.

Ce sont les valeurs de Québec solidaire qui l’ont convaincu de rejoindre la formation politique, telles que la justice sociale, l’égalité entre les hommes et les femmes, la défense des droits des travailleurs et d’un monde plus égalitaire.

Il défendra aussi la protection de l’environnement, «qui est l’enjeu numéro un au sein du parti». Et d’ajouter, «c’est un enjeu transversal qui teinte toutes les autres propositions».

«Dans une circonscription comme Bellechasse, ça se reflète dans les pratiques agricoles. Un des enjeux principaux dans ce domaine, c’est le soutien aux producteurs pour leur permettre de diversifier leur production et d’avoir une production respectueuse de l’environnement. C’est une question d’accompagnement et non une volonté d’imposer des mesures. C’est aussi important de défendre les droits des agriculteurs pour qu’ils aient un revenu minimum garanti», fait valoir le candidat. 

Il souhaite aussi agir en faveur de la qualité des milieux de vie pour les aînés et défendre l’accès des personnes âgées à des résidences dans leur localité afin qu’ils ne soient pas «obligés de s’exiler de la région».

Quant au troisième lien, Jérôme D’Auteuil Sirois considère que le projet est encore à l’étape hypothétique et fait figure «d’appât pour attirer les votes des circonscriptions limitrophes de Québec et de la Rive-Sud».

«La réalité, c’est que le troisième lien, c’est un croquis sur un papier. Il n’y a pas de projet d’élaboré. Le gouvernement fait miroiter aux gens qu’il y aura un troisième lien. Il avait même promis une première pelleté de terre dans un premier mandat et force est de constater, qu’on a eu quelques dessins et hypothèses, mais pas une pelleté de terre.»

Finalement, s’il est élu, Jérôme D’Auteuil Sirois veut être un député «proche des gens qui va être à l’écoute et sera proactif, rassembleur et cherchera à connaître les projets des citoyens de la circonscription pour ensuite porter leurs demandes à l’Assemblée nationale».