Le RGFCA et ses membres ont dénoncé les différentes formes de violences que subissent trop souvent les femmes encore aujourd’hui. «Malgré que du progrès se fait, ça existe et ce n’est pas toujours dénoncé. C’est une réalité. Des ressources existent pour ces femmes-là et il ne faut pas hésiter à dénoncer la violence ainsi qu’aider les victimes», a mis en lumière Karine Drolet, directrice générale du RGFCA.
Selon le portrait régional 2019 du Secrétariat à la condition féminine, 88,4 % des personnes de la Chaudière-Appalaches qui ont déclaré aux autorités policières avoir été victimes d’agressions sexuelles sont des femmes. 78,6 % des signalements pour infractions contre la personne commise en contexte conjugal proviennent aussi de femmes.
Le RGFCA a également souligné les 30 ans du drame de l’école Polytechnique de Montréal où 14 femmes avaient perdu la vie. «Encore dans les dernières années, d’autres féminicides se sont produits dans le monde. Oui, il y a une certaine prise de conscience depuis, mais il y a encore beaucoup à faire et c’est quelque chose se produit encore aujourd’hui», a affirmé Mme Drolet.