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Déménagement du 55

«L’objectif est de trouver un site d’ici la fin octobre», rassure Lehouillier

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Photo : Archives

25 sept. 2024 02:14

En réaction à l’entretien entre le Journal et Richard Bégin, directeur du Centre aide et prévention jeunesse de Lévis (CAPJ Lévis), le maire de Lévis, Gilles Lehouillier, réaffirme que l’objectif dans le dossier du 55, refuge qui accueille notamment les personnes en situation d’itinérance, serait de trouver un site pour relocaliser la ressource d’ici la fin du mois octobre.

À lire : Le 55 n’est pas près de déménager, affirme Richard Bégin et Changement de zonage dans une portion du Vieux-Lévis pour régler l’enjeu du 55

«Notre stratégie, c’est d’avoir identifié un site alternatif d’ici la fin octobre. Ensuite, ils devront déménager. Il peut y avoir un certain délai. Le déménagement devrait se faire assez rapidement, mais ce n’est pas en termes de plusieurs mois. "Le 55 n’est pas près de déménager" dans l’image, ça donne l’idée que ça peut prendre un an ou deux, mais on n’est pas là», explique le maire de Lévis.

Celui-ci affirme être entré en contact avec le directeur du CAPJ Lévis afin d’arriver à un commun accord.

«Nous avons formé un comité avec le CAPJ Lévis, le Centre intégré de santé et de services sociaux de Chaudière-Appalaches (CISSS-CA), les gens de la Ville et la sécurité publique. On est en train de trouver un espace. Je suis derrière tout le milieu communautaire et le domaine de la santé. C’est une responsabilité partagée. On va se doter d’un plan d’action sur l’itinérance sur lequel on continue de travailler en parallèle. Pour la relocalisation, tout le monde est d’accord que présentement, ce n’est pas le lieu optimal, y compris M. Bégin», confie Gilles Lehouillier.

Rappelons d’emblée qu’un peu plus tôt cette semaine, s’est tenue la séance ordinaire du conseil municipal du 23 septembre durant laquelle le maire de Lévis et ses conseillers municipaux ont adopté à majorité un règlement modifiant les classes d’usages du secteur de la côte du Passage, où se situe le 55. Cette nouvelle réglementation interdit à une ressource comme le refuge d’opérer dans ce secteur de la ville.

«Nous sommes tous d’accord sur deux choses. La première, il faut qu’on s’occupe de tout le monde dans notre communauté, y compris ceux en situation d’itinérance. La seconde, tout le monde s’entend pour la relocalisation dans un site plus optimal. D’ici la fin octobre, on devrait avoir identifié un site potentiel. Pour ça, on maintient le cap. Après, c’est l’enjeu budgétaire», mentionne le premier citoyen.

Selon le maire de Lévis, la demande de déménagement du centre d’ici la fin du mois d’octobre s’agirait plutôt d’un malentendu entre les deux partis.

«Lionel Carmant (ministre responsable des Services sociaux) a admis que ce n’était pas le bon endroit. Il reste des étapes. À la fin octobre, l’objectif est d’avoir statué sur le site. Richard Bégin avait la perception qu’il devait déménager d’ici la fin octobre, explique Gilles Lehouillier. J’ai parlé avec lui ce matin, il fait partie du comité pour la relocalisation. Le comité doit bientôt me faire un rapport et faire un rapport au CISSS-CA, car il s’agit d’une responsabilité gouvernementale d’envisager des sites alternatifs».

Deux ans après son ouverture, le centre d’aide aux personnes en situation d’itinérance devra ainsi déménager afin de mieux desservir sa clientèle. Questionné quant au choix de l’emplacement actuel du 55, c’est-à-dire sur le coin de l’avenue Bégin et de la côte du Passage, le maire de Lévis a souligné qu’on y a sous-estimé l’achalandage d’une telle ressource.

«Les lieux sont présentement trop exigus pour la clientèle qu’il faut desservir. Il y a plusieurs personnes qui viennent de l’extérieur de la ville. La clientèle explose, donc on doit revoir un site plus adéquat», partage-t-il.

Plusieurs acteurs du milieu affirment être conscients des problématiques que cause le choix d’emplacement du refuge survenu quelques années auparavant.

«L’objectif est d’essayer de trouver un nouvel endroit le plus rapidement possible. Nous sommes conscients que dans le quartier il y a des enjeux, les gens m’en parlent. Ce n’est pas toujours facile la cohabitation. Nous sommes aussi conscients qu’au coin de Bégin et de la côte du Passage, ce n’est pas l’endroit idéal. Il y a eu des petits incidents. Je suis courant des difficultés», indique de son côté Bernard Drainville, député de Lévis.

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