La propriétaire de la pharmacie Falardeau Familiprix de Saint-Henri, Marie-Pier Falardeau, a lancé cette initiative le 27 avril dernier en distribuant environ 35 robes de finissants aux jeunes filles finissantes du secondaire qui n’avaient pas les moyens de se permettre ce genre de dépenses.
«On reçoit encore des dons et on fait toujours de la recherche. Pour les robes, ça va super bien, on en a beaucoup. C’est sûr que pour cette année, on offre pour les garçons aussi. Pour la recherche de complets, on en a aussi. C’est un enjeu un peu plus puisque le complet masculin peut plus facilement se reporter. C’est plus difficile d’aller chercher des dons niveau complet, mais on en a une bonne quantité», explique Marie-Pier Falardeau.
L’année dernière, ce sont plus de 250 choix de robes qui étaient offerts aux élèves de cinquième secondaire. Pour l’édition de cette année, le choix a presque doublé, permettant aux adolescentes de choisir parmi 400 à 500 robes. Le don de robes et de vestons se fait toujours auprès des donataires.
«J’ai des boutiques qui nous ont fait plusieurs dons. On a la boutique Annick Mariage et Bal, à Québec, qui nous en a donné beaucoup et qui va nous en redonner cette année. Nous avons des partenaires d’affaires qui nous permettent de fournir des ensembles cadeaux la journée même qui proviennent de dons de compagnie. Nous avons aussi des robes neuves. Nous sommes très chanceux d’avoir ces partenaires super», ajoute la fondatrice de l’événement.
La mission du Bal-à-Don est de permettre à des finissants de pouvoir s’offrir gratuitement un vêtement tendance à porter la soirée de leur bal. Des ensembles cadeaux coconnage sont également remis aux participants pour se préparer à leur grande soirée.
«C’est une idée que j’ai eue il y a plusieurs années. Avec mon équipe, à la pharmacie, on voulait s’impliquer et redonner au suivant. C’est quelque chose qui au niveau de la réussite scolaire, nous tient vraiment à cœur. C’est plaisant, c’est du bonheur. On voulait aller chercher quelque chose pour donner au suivant, mais axé sur le bonheur», confie Marie-Pier Falardeau.
Les jeunes ont la possibilité de s’inscrire à partir de la page Facebook Bal-à-Don. À quelques jours de l’événement, ils obtiennent une plage horaire pour venir essayer leur habit de bal. Un bénévole leur est attribué pour les éclairer dans leur choix d’accoutrement.
Pour pouvoir profiter d’un don d’habit de bal, le jeune doit être inscrit dans une école secondaire ou d’un Centre de formation en entreprise et récupération (CFER). Celui-ci doit obtenir la signature d’un adulte référent, professeur ou intervenant, pour s’assurer qu’il est dans le besoin.
«L’année passée, on a fondé l’organisme six semaines avant avril. On avait hésité à le faire pour 2024. On était passé janvier, donc on n’avait pas vraiment le choix de le faire en avril. Cette année, nous avons décidé de le faire plus tôt parce que le magasinage des robes commence très tôt. C’est pour les personnes dans le besoin, pour des personnes qui ne peuvent pas se procurer de robes. C’est pour leur laisser le temps de faire comme les autres qu’en janvier on leur offre de trouver», explique la pharmacienne.
Ceux qui souhaitent faire don de leur robe ou complet peuvent se rendre dans l’un des cinq points de dépôt, dont quatre se situent sur la Rive-Sud et l’autre à Québec. Les habits sont récoltés à la réception de l’hôtel Four Points by Sheraton de Lévis, au Familiprix de Saint-Henri, chez O Mini Prix à Saint-Anselme ainsi qu’au Familiprix à Armagh.
Grâce à une collaboration avec le Uniprix de Saint-Anselme, les habits n’ayant pas trouvé preneurs seront entreposés pour l’édition de l’année suivante.
«C’est très festif. C’est comme aller en boutique et essayer une robe. C’est vraiment très beau la journée de l’événement. Ça se déroule au Centre des Congrès de Lévis, la salle est super belle. Ça fait un événement glamour même si on se dit : «Je ne vais pas la payer la robe». On ne sent pas qu’on vient chercher une robe et demander la charité, pas du tout», a conclu Marie-Pier Falardeau.