Déjà, ce sont 18 écoles qui ont décidé de prendre part à l’APEQ, majoritairement de la Rive-Sud et de la Rive-Nord de la région, mais également de la région de Sherbrooke, représentant ainsi un bassin de plus de 13 000 élèves.
«L’APEQ, c’est une réunion des parlements étudiants des écoles de toute la région (et de la province)», a d’emblée lancé Alexandre Côté.
L’APEQ souhaite «servir de voix», «informer la jeunesse sur les enjeux qui les touchent», «partager des connaissances entre ses membres» et «montrer aux gens qu’on est là, prêts à se battre et à avancer plus loin».
«Trop souvent, les élèves ne sont pas conscients du pouvoir qu’ils détiennent pour améliorer leur environnement scolaire et influencer la politique», a soutenu Santiago Proteau Sanchez.
C’est d’abord le représentant du Collège de Lévis qui a eu l’idée de mettre sur pied l’APEQ. Il a ensuite trouvé en Alexandre Côté un partenaire pour le soutenir et mettre de l’avant cette mission. Les deux représentants de l’association ont cogné à la porte de nombreux présidents et premiers ministres des écoles de la région. Ils ont également effectué un voyage d’une journée dans la région de Sherbrooke où ils ont rencontré une foule d’élèves impliqués qui ont, eux aussi, décidé de prendre part au projet.
«On a pu rencontrer pour la première fois des dizaines d’élèves motivés, des leaders positifs et ça nous a permis d’élargir nos horizons et c’est là que le déclic s’est fait avec l’APEQ. On a constaté l’importance qu’elle pourra représenter pour les jeunes. Notre but, c’est vraiment de regrouper tous ces jeunes parce que sans une équipe, on ne peut rien faire. Ensemble, on peut aller plus loin», a partagé le vice-président de l’APEQ.
Une mission
Afin d’établir leurs premières orientations, l’APEQ a lancé un sondage auprès de ses membres pour connaître les points importants sur lesquels ils devaient travailler.
Ainsi, l’organisation souhaite informer et sensibiliser les élèves sur les enjeux qui les touchent et les intéresser à la politique, en offrant des ateliers et des conférences afin de «connecter avec nos politiciens», donner une voix aux jeunes et mettre en place une plateforme collaborative afin que les conseils d’élèves puissent partager leurs réussites et défis.
«L’objectif est d’instaurer une véritable communauté d’apprentissage et de collaboration entre élèves et que la voix des jeunes soit entendue et prise en considération dans les décisions politiques d’avenir», a expliqué Santiago Proteau Sanchez.
«Quand j’ai des discussions avec ceux qui m’entourent, je constate que la politique n’est pas le sujet préféré de tout le monde. Je trouve qu’on gagne tous à s’investir dans notre politique locale, provinciale ou fédérale afin de connaître ce qui nous entoure et d’aimer les systèmes qui nous entourent et les comprendre», a ajouté Elliot Gallant, président de l’École secondaire Les Etchemins et directeur des communications de l’APEQ.
La mise en place
Pour la suite des choses, l’APEQ travaille actuellement à mettre en place son conseil exécutif et poursuivra sa sollicitation auprès des écoles afin d’en recruter davantage.
Si Santiago Proteau Sanchez et Alexandre Côté reconnaissent que leur parcours au secondaire tirera bientôt à sa fin, ils assurent qu’ils souhaitent demeurer présents au sein des membres du conseil exécutif afin de mener à bon port les activités futures de l’APEQ.
«Je pense que je ne suis pas le seul à voir l’urgence qu’est d’informer le plus vite possible les jeunes afin qu’ils puissent avoir toute l’information nécessaire pour voter lorsqu’ils auront l’âge de le faire», a souligné le président de l’APEQ.