Denis Martineau, directeur général de Diavie, est l’un des trois marcheurs lévisiens qui prendra part au trek en compagnie de sa sœur, France Martineau, et de sa conjointe, Madeleine Munger, qui complètent le trio lévisien.
Réalisant pour la première fois cette épreuve ensemble, il ne s’agit pas du premier voyage de la sorte pour les trois participants ni pour l’organisme. Ensemble, ils s’attaqueront au parc Anaga, à la montagne de La Guajara, au parc national du volcan Teide, à une boucle du massif de Teno, à la forêt du parc national Garajonay et à la Chipude, qui se situent sur les îles de Tenerife et La Gomera.
Depuis 1986, Diavie œuvre dans la Capitale-Nationale et la Chaudière-Appalaches afin de rejoindre les personnes prédiabétiques, diabétiques et leurs proches pour les aider à bien vivre avec le diabète. Que ce soit pour des services en nutrition, pour développer de bonnes habitudes de vie qui aident à faire face aux symptômes de la maladie, ou par d’autres services, Diavie tente de bien faire comprendre ce qu’est le diabète.
Le trek est un moyen de financement important pour l’organisme depuis 2015. L’expédition aux îles Canaries sera la quatrième de la sorte, après le Pérou, le Japon et l’Équateur. Chaque participant doit amasser 3 000 $ qui seront investis dans les services aux membres de Diavie.
De son côté, France Martineau en sera à sa deuxième expédition pour l’organisme. La Lévisienne avait pris part à celle de 2015, au Pérou. Ces longues randonnées sont pour elle, notamment, une opportunité de se garder en santé et en forme tout en promouvant l’organisme.
Pour Madeleine Munger, il s’agira également de son deuxième trek, elle qui avait participé à la randonnée de 2024, en Équateur.
«Personnellement, j’ai été à risque du diabète de grossesse donc j’ai été suivie (de manière serrée). Un risque c’est la prééclampsie, donc c’est très dangereux. J’ai aussi une personne de mon entourage qui a souffert du diabète de type 2 et qui est décédée de complications. Il aurait pu bénéficier de services comme ceux offerts chez Diavie et je pense qu’il en aurait eu besoin. Cela aurait vraiment amélioré sa qualité de vie parce qu’il est décédé très tôt», raconte Madeleine Munger.
La randonnée en Équateur a été un «gros défi» pour la Lévisienne qui n’avait jamais fait de randonnée en haute altitude. À quelques mois du départ, elle s’était également blessée au tendon d’Achille, ajoutant aux difficultés. «Ça a été tellement emballant comme projet. On avait une belle chimie de groupe. Il faut s’entraider, il faut s’encourager, se soutenir. Ça a vraiment été une belle expérience en Équateur, donc j’ai voulu renouveler cette année avec les îles Canaries», ajoute-t-elle.
Depuis quelque temps déjà, le groupe qui s’aventurera dans les îles espagnoles a débuté la préparation pour ce défi. Parmi les autres randonneurs, on compte également deux personnes vivant avec le diabète ainsi qu’un médecin interniste.
«On l’a démontré depuis 2015 que des personnes vivant avec la maladie peuvent réaliser des défis intéressants. Ça fait partie de notre mission de promouvoir la prévention des bonnes habitudes de vie», conclut Denis Martineau.
Pour encourager les trois Lévisiens, consultez le www.diavie.org/levee-de-fonds/les-participants-2025/. Il est également possible de donner directement aux participants lévisiens via ce lien.