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Tournée des régions

L’OTLISQ rencontre les acteurs d’innovation sociale à Lévis

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Photo : Courtoisie

20 janv. 2025 05:32

L’Organisme de transfert et de liaison en innovation sociale du Québec (OTLISQ) a arrêté sa tournée des régions à Lévis pour un dîner le 15 janvier. Ces visites servent à rencontrer les différents acteurs d’innovation sociale des régions afin de comprendre leurs enjeux communs.

Le premier but de l’OTLISQ est de comprendre quels sont les besoins, les enjeux et les opportunités des porteurs de projets sur le territoire, explique Pascal Grenier, directeur de l’OTLISQ. Toutefois, l’organisme travaille à une échelle plus large que les problématiques locales.

«On a un mandat provincial, donc on vise à trouver des solutions à l’échelle nationale. Au-delà du besoin immédiat, est-ce qu’il existe des enjeux sur lesquels ils n’ont pas de pouvoir? On tente de trouver les enjeux qui sont vécus par la plupart des acteurs d’innovation», précise-t-il.

L’organisme a vu le jour en octobre dernier dans le but de soutenir l’innovation en général au Québec et d’aider les porteurs de projets de la province.

Les acteurs d’innovation sociale

Les porteurs de projets d’innovation sociale peuvent venir de tous les milieux, mentionne Pascal Grenier. Que ce soient des citoyens, des organismes communautaires ou des entreprises privées, l’OTLISQ souhaite augmenter le nombre d’acteurs de changements sociaux.

«Globalement, le concept d’innovation sociale n’est pas si répandu. La volonté de trouver des réponses à des défis de société pourrait aider la région à augmenter le nombre de citoyens qui pourraient avoir envie de participer à la création et à la mise en action de projets d’innovation sociale», indique le directeur de l’OTLISQ.

L’organisme croit que tout le monde doit mettre l’épaule à la roue pour créer un changement. «Si on prend par exemple l’environnement, on sait que le changement doit venir de partout, mais on cherche à savoir ce qu’on peut faire pour donner envie aux citoyens de mettre en branle des projets qui pourraient aider à ce niveau-là», témoigne Pascal Grenier.

Les besoins de la Chaudière-Appalaches

Lors de la rencontre à Lévis, l’OTLISQ a soulevé un enjeu de communication qui nuit à plusieurs acteurs de changement. «On a de la difficulté à connecter les projets à l’ensemble du territoire. On a les mêmes problèmes. On a des réseaux parallèles, mais on a un territoire trop vaste, donc on ne sait pas ce qui se fait. Il y a un manque d’espaces de concertation», signale le directeur.

L’OTLISQ sait que le financement est souvent un enjeu majeur pour les différents porteurs de projets. Cependant, l’organisme souhaite comprendre comment mieux utiliser l’argent pour que les projets aboutissent.

«Comment finance-t-on pour aider dans la bonne temporalité? On doit regarder au niveau des caractéristiques de financement. On veut mieux financer et mieux répondre aux besoins pour que les projets aient un impact sur une bonne période de temps», précise M. Grenier.

L’aboutissement des projets à long terme est d’ailleurs un des enjeux soulevés par les acteurs d’innovation de Lévis, selon le représentant de l’OTLISQ.

«Il semble y avoir une reconnaissance comme quoi c’est plus difficile de développer des projets en phase de croissance. Il y a plusieurs projets qui voient le jour, mais ce sont ceux qui ont un certain niveau de maturité qui ont besoin d’un coup de main pour qu’on les emmène au prochain niveau.»

Le reste de la tournée

La tournée de l’OTLISQ se poursuit tout au long du mois de janvier. L’organisme essaiera d’observer les enjeux qui sont communs aux différentes régions de la province.

«Comment identifie-t-on les verrous qui peuvent appartenir aux porteurs de projets des différentes régions? Qu’est-ce qui bloque l’apparition de nouveaux projets? Est-ce qu’on peut agir comme acteur national?, se demande Pascal Grenier. On est en phase d’écoute. Notre rôle actuellement, c’est surtout de soulever les verrous communs sur lesquels on doit intervenir.»

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