L’OBNL fondé par Christ Miyalou est composé de trois à quatre musiciens, selon l’événement. Pour désennuyer la population, ils visitent divers centres et leur offre des prestations qui rassemblent de la musique du monde, de la rumba congolaise, de la musique latine ainsi que quelques classiques québécois qui permettent à la foule de se joindre aux musiciens.
Son fondateur
Christ Miyalou-Louvouelo est un artiste-compositeur-interprète, entrepreneur culturel et écrivain qui est originaire du Congo-Brazzaville. Il réside au Québec depuis près de 19 ans. Il a fondé les Gens D’Arture afin de promouvoir l’art sous toutes ses formes.
«Après avoir joué dans les concerts, les festivals et les bars, je me suis dit : ‘‘Pourquoi ne pas faire un projet qui va impacter dans la société, un projet qui va changer la vie des gens de la communauté?’’. Donc, je me suis intéressé aux aînés», explique l’artiste multidisciplinaire congolais.
Cette année, Christ Miyalou a été sélectionné parmi les deux gagnants du Prix Yvan-Caron 2024, décerné par la Caisse Desjardins de Limoilou. Ce prix permet de récompenser une personne qui s’implique et fait la différence bénévolement dans la communauté.
Dès 2025, il souhaite étendre ses activités et offrir pour la première fois ses spectacles à Lévis. Le 9 janvier prochain, les Gens d’Arture se produiront à la résidence pour aînés du Pavillon Sekoïa, à 14h.
«Pour moi, ce projet-là, c’est mon bébé. Cet organisme permet d’accomplir des projets d’art humanitaire ou communautaire. C’est un art qui consiste à transformer la vie des gens et de la communauté. C’est capital. Ça me touche énormément quand je vois que ce que je fais dans la belle province du Québec rend les gens heureux. Je peux dire que j’ai trouvé ma vocation depuis les deux ans passés, c’est d’aller jouer pour toutes ces personnes qui sont un peu isolées, à qui on ne pense pas souvent», confie Christ Miyalou.
Il a organisé plusieurs spectacles dans la ville de Québec avec l’appui financier de la Caisse Desjardins de Limoilou et du ministère de la Culture et des Communications pour ses deux premières éditions. Cette année, Christ Miyalou a décidé de continuer d’offrir des spectacles, bien qu’il soit toujours à la recherche de subventions.
«Les résidences n’ont pas beaucoup de budget. Lorsque je demandais un cachet, on me répondait qu’ils n’avaient pas le budget pour ça. J’effectue les recherches moi-même pour trouver des subventions. Je compte sur 80 % de la subvention des partenaires pour faire ce projet. Je demande une contribution symbolique aux résidences, ça aide un peu. Même si je n’ai pas la subvention, j’ai décidé de le faire pareil. Lorsque l’événement arrive, ils sont très contents. Je me suis dit : ‘‘Pas question d’annuler’’. On le fait avec le cœur», conclut-il.