Ainsi, le gouvernement du Québec a conclu cette entente avec la Société en commandite Rabaska et inclut les terrains de plus 276 hectares de Rabaska. Québec a l’intention de développer un projet d’usage mixte visant à réintégrer 109 hectares en zone agricole, dont 65 sont déjà destinés à l’agriculture, et utiliser les hectares restants pour une vocation industrielle.
«Après près de 40 ans de tergiversation, c’est fait : notre gouvernement signe une entente pour accueillir des projets industriels d’avenir dans la zone économique métropolitaine de Québec et de Lévis, tout en préservant d’importantes terres agricoles. Avec cet usage mixte des terrains de Rabaska, on se donne les moyens d’assurer le développement industriel et agricole de la région pour les prochaines décennies», a souligné Christine Fréchette.
Dans le document transmis au Journal, le gouvernement mentionne que des «travaux d’analyse» seront nécessaires pour préparer la section à vocation industrielle et qu’il travaillera en «collaboration» avec la Ville de Lévis.
«Ce territoire hautement stratégique revêt un potentiel économique exceptionnel. On pourra y accueillir des investissements industriels d’avenir tout en préservant la vie agricole. Tout le monde y gagne, surtout Lévis et la Chaudière-Appalaches, qui pourront bénéficier dans quelques années d’un site exemplaire où l’agriculture et le développement industriel cohabiteront», a ajouté Bernard Drainville.
De son côté, la Chambre de commerce et d’industrie du Grand Lévis (CCIGL) a salué cette démarche. Elle souligne que «cette entente s’inscrit dans l’esprit de développement que souhaite incarner la Zone économique métropolitaine (ZEM)»
«Nous voyons d’un bon œil l’entente conclue qui respecte à la fois le développement économique et la protection du territoire agricole. La création d’une zone industrielle pour Lévis, en collaboration avec les différentes parties impliquées, permettra d’attirer des projets majeurs, et donc, de contribuer à l’essor économique de la région ainsi que des entreprises actuelles et futures», a soutenu la présidente-directrice générale de la CCIGL, Marie-Josée Morency.