vendredi 4 octobre 2024
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Dominique Vien met la table pour la prochaine année

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La députée, Dominique Vien, compte aborder la question de la criminalité grandissante lors de la session parlementaire. Photo : Archives - Gilles Boutin

26 févr. 2024 10:34

La députée fédérale de Bellechasse-Les Etchemins-Lévis, Dominique Vien, a dressé un bilan positif de sa dernière année en poste et a établi ses priorités pour la session parlementaire, qui a débuté le 29 janvier à la Chambre des communes.

«Une année chargée»

«C’est un mandat qui est assez chargé jusqu’à maintenant au niveau de la Chambre des communes. Ma marque de commerce, c’est d’être assez présente sur le territoire et c’est ce que j’ai fait», a d’emblée mentionné Dominique Vien.

Cette dernière a d’ailleurs pris un moment pour revenir sur «les gros dossiers» de la dernière année.

«Évidemment, tout ce qui se passe avec le Chantier Davie est très présent à mon esprit. Que le Chantier Davie ait été intégré à la stratégie navale fédérale, c’est une bonne nouvelle. Il y a aussi le dossier de la Ferme Chapais qui nous a préoccupé. Je fais le souhait que cet équipement naturel revienne à la Ville de Lévis qui est en association avec trois nations autochtones. Puis, évidemment, le troisième lien est un dossier qui nous préoccupe. Je n’en démords pas, ça prend un troisième lien pour plusieurs raisons, y compris des raisons environnementales. J’ai d’ailleurs rencontré la Caisse de dépôt et placement du Québec (CDPQ) Infra à ce sujet et je peux dire qu’il y a une volonté du caucus du Québec pour avoir un troisième lien à l’est», a indiqué Dominique Vien, qui a ajouté qu’elle est «très préoccupée» par le dossier de l’immigration.

La députée de Bellechasse-Les Etchemins-Lévis a ensuite pris un moment pour réagir à la récente annonce de l’entente de principe conclue entre le gouvernement provincial, Rabaska et Société en commandite Rabaska pour l’achat par Québec des quelque 270 hectares du site de Rabaska.

«Pour moi, c’est très positif! J’ai confiance que le gouvernement du Québec va asseoir les parties prenantes ensemble et qu’ils vont trouver un chemin d’entente qui va tous leur convenir. Je ne pense pas que les 272 hectares vont revenir dans le giron agricole. Il faut avoir une vision industrielle d’avenir aussi», a avoué Dominique Vien.

«Tournée vers les prochains mois»

Par la suite, Dominique Vien a établi les dossiers qui seront «prioritaires» pour les prochains mois à ses yeux et sur lesquels «il faudra agir et rapidement».

«En tant qu’opposition, on doit surveiller le gouvernement et on fait bien de le faire parce qu’on se rend compte qu’il fait pas mal de coches mal taillées. Par exemple, au niveau des finances publiques, c’est une catastrophe avec aucun budget équilibré depuis huit ans. Il faut voir au grain et que les finances publiques reviennent à un état plus normal. On souhaite aussi aborder la question du logement puisqu’il faut en construire absolument. L’autre élément, c’est de stopper le crime. Il y a une augmentation de 39 % des crimes violents et de 72 % des violences sexuelles, il va falloir que ça arrête. C’est beaucoup dû au laxisme du gouvernement Trudeau», a expliqué Dominique Vien.

En 2024, la députée prévoit aussi déposer un projet de loi pour modifier le Code canadien du travail afin de «prolonger le délai dans lequel les anciens employés peuvent faire une plainte ayant trait à un incident de harcèlement et de violence dans le lieu de travail suivant la cessation de leur emploi».

«J’ai déposé le projet de loi C-378. J’ai déjà été ministre du Travail (NDLR:au provincial) et j’avais revu la loi sur les normes du travail. Toute la question du harcèlement a été revue au niveau de la prescription. Avant, vous n’aviez que trois mois pour porter plainte pour harcèlement et nous l’avons fait passer à deux ans. Au fédéral, actuellement, les anciens employés n’ont que trois mois pour porter plainte, alors j’ai décidé d’agir pour leur permettre d’avoir au moins deux ans. Le projet de loi, c’est un calque de ce que j’avais déposé en 2018 à Québec», a expliqué Dominique Vien.

Aussi, cette dernière espère voir des avancements concernant la demande concernant l’installation d’un point de service pour les passeports à Lévis.

«Nous voulons aussi permettre que les passeports soient imprimés à Lévis. Actuellement, quand on fait une demande de passeport, ils vous l’envoient chez vous ou vous pouvez aller le chercher, mais c’est à Québec, à la Place de la cité. Lévis est une ville suffisamment importante avec une grande étendue pour avoir ce service aussi. En 2024, on espère avoir des nouvelles positives», a conclu Dominique Vien.

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