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La FIPEQ-CSQ envisage des moyens de pression

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Photo : Ben Wicks - Unsplash

27 mars 2024 07:03

«Devant le refus du gouvernement de s'engager à négocier sérieusement», la Fédération des intervenantes en petite enfance du Québec (FIPEQ-CSQ) a annoncé, le 27 mars, l'intensification de sa mobilisation au courant des semaines à venir.

Par cette menace, le syndicat veut signifier à Québec son désir de recevoir «une première offre et de faire progresser les discussions aux tables». Alors que ses membres sont sans ententes de travail depuis le 31 mars 2023, la FIPEQ-CSQ a déposé ses demandes en septembre dernier. 

Le syndicat déplore qu'aucune rencontre n'est prévue pour le secteur des intervenantes en centre de la petite enfance (CPE) depuis la dernière qui s'est tenue le 25 mars dernier. La FIPEQ-CSQ aurait aimé qu'un calendrier de rencontres de négociation soit établie. Face à l'absence d'un tel outil, le syndicat espère obtenir un mandat de ses membres «pour mettre en œuvre des moyens de pression lourds si aucune première offre n'est déposée d'ici un mois». 

Pour le secteur des responsables en service de garde en milieu familial régi et subventionné, si la FIPEQ-CSQ a souligné que les rencontres rares sont «un peu plus fréquentes qu'à la table CPE», elle déplore «qu'aucun dépôt gouvernemental ne se pointe à l'horizon».

«Nous sommes très déçues du déroulement actuel des négociations, nous ne comprenons absolument pas pourquoi le gouvernement ne démontre pas plus d'engagements à négocier et trouver des ententes avec les intervenantes en petite enfance. Faut-il rappeler qu'il y a actuellement une pénurie d'intervenantes et que les poussées inflationnistes ont mis beaucoup de pression sur les intervenantes en petite enfance? Notre demande est pourtant simple : nous voulons une première offre du gouvernement et un échange sérieux afin de trouver une entente. Si l'on se fie aux derniers mois et à notre situation actuelle, force est de constater qu'il semble être nécessaire d'aller jusqu'à des moyens comme la grève pour que le gouvernement se décide à négocier sérieusement», a conclu Valérie Grenon, présidente de la FIPEQ-CSQ.

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