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Conseil municipal

Le maire revient sur l’altercation lors du comité de démolition

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Photo : Archives - Gilles Boutin

15 oct. 2024 04:34

En marge du conseil municipal du 15 octobre, le maire de Lévis, Gilles Lehouillier, a partagé son interprétation de l’escarmouche entre Serge Bonin, conseiller municipal du district Saint-Étienne et chef de Repensons Lévis, et Réjean Lamontagne, conseiller municipal du district Saint-Rédempteur, alors que M. Bonin a exprimé sa dissidence quant à la démolition du bâtiment des Scies Mercier, le 30 septembre dernier.

Rappelons d’emblée que Le Soleil avait capté la réaction de M. Lamontagne où il avait exprimé à M. Bonin : «Tu vas voir, tu vas trouver ça dur […]. On va jouer 13 [conseillers] contre deux. Tu vas voir, tu vas trouver ça dur». Cependant, l’élu s’est expliqué et excusé auprès de M. Bonin au cours des dernières semaines, alors que le chef de Repensons Lévis avait déploré avoir vécu une situation «d’intimidation» pour ensuite accepter les excuses de son collègue.

«On peut avoir des débats houleux, c’est certain, mais il faut quand même travailler d’une façon où ça fonctionne mieux (dans le respect)», a affirmé M. Lehouillier, le 15 octobre.

Demande d’avis juridique

Le premier citoyen a toutefois poursuivi afin de mieux comprendre ce qui s’est passé.

«Les élus m’ont informé qu’ils étaient préoccupés du comment s’est déroulée cette rencontre, notamment en ce qui concerne le processus décisionnel», a-t-il mentionné.

En effet, les deux autres élus qui siègent au sein du comité de démolition, Réjean Lamontagne et Michel Turner, croyaient que M. Bonin irait dans leur direction puisque le 5 septembre dernier, une résolution avait été adoptée à l’unanimité par les membres dudit comité.

«Les deux élus concernés sont préoccupés par la validité de la décision qui a été prise le 30 septembre. Ils ont donc demandé au président (du comité, Serge Bonin,) de se référer au service administratif pour faire la lumière sur la procédure qui a été suivie», a soutenu Gilles Lehouillier ajoutant que, de son côté, il a demandé un avis juridique sur la procédure afin de mettre en place «une procédure qui va éviter ce genre d’envolée comme laquelle on a assistée».

Également, le maire de Lévis ne remet pas en doute la crédibilité de Serge Bonin à titre de président du comité de démolition et demandera une rencontre avec le conseiller municipal au terme de l’avis juridique.

«On y va plutôt dans le but d’améliorer le processus pour ne pas assister à des escarmouches (comme celles qu’on a vécu)», a rassuré M. Lehouillier.

Serge Bonin en «paix» avec sa décision

De son côté, le chef de l’opposition à l’hôtel de ville estime qu’il était toujours en réflexion quant à sa prise de position sur le sujet et que cette dernière s’est arrêtée lors de la séance publique où il a partagé sa dissidence.

«À la fin de la séance de travail, on nous envoie un libellé pour savoir si ça nous convient. Personnellement, je n’ai jamais confirmé par courriel que ça me convenait, j’étais toujours en réflexion. Et puis, il me semble que j’ai tout à fait le droit d’exprimer mon libre arbitre au moment du prononcé de la décision et c’est ce qu’on fait lors de tous les processus de décision, a-t-il indiqué. On aurait pu me demander d’aller en délibération ou d’interrompre la séance, ce que mes deux collègues n’ont pas fait, donc je suis en paix avec ce processus-là.»

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