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Conseil en bref du 16 octobre : Lévis aborde la pollution lumineuse

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Photo : Archives - Gilles Boutin

17 oct. 2024 08:10

Le maire de Lévis, Gilles Lehouillier, et les conseillers municipaux se sont rassemblés, le 15 octobre dernier, dans le cadre d’une séance ordinaire du conseil municipal à l’hôtel de ville de Lévis. Voici un résumé des points et décisions qui ont retenu l’attention.

Dossier pollution lumineuse

Le chef de l’opposition élu sous la bannière de Repensons Lévis, Serge Bonin, a effectué une demande auprès du conseil municipal afin que l’administration analyse la possibilité de mettre en place un règlement encadrant la pollution lumineuse sur le territoire, notamment pour les projets de serres agricoles dans la région ainsi que dans les parcs et installations sportives extérieures.

«Actuellement, la question de la pollution lumineuse est uniquement abordée par une mention sommaire dans le règlement sur les nuisances de la Ville, ce qui est insuffisant pour faire face aux enjeux croissants dans ce domaine», a présenté le conseiller du district Saint-Étienne qui s’est inspiré d’un règlement adopté en septembre dernier par les élus de la MRC du Domaine-du-Roy dans la région du Saguenay-Lac-Saint-Jean.

«Je pense qu’on est rendu à (cette) étape […], on souhaite creuser dans le sens que ce sera proposé et c’est déjà un processus qui est en marche, a soutenu le maire de Lévis. Je pense que c’est une proposition qui aurait pu être déposée par l’ensemble du conseil municipal parce que (plusieurs conseillers) m’ont mentionné avoir des enjeux dans leur quartier. J’ai donc donné ce mandat à la direction générale.»

Ainsi, cette demande a été adoptée à l’unanimité par les élus lévisiens.

Un président d’assemblée sera nommé

Tout juste avant la période de questions des citoyens, Gilles Lehouillier a rappelé la procédure à suivre dans le cadre de ces interventions citoyennes. Il a également ajouté qu’un président d’assemblée sera prochainement nommé au sein du conseil municipal afin «de faciliter le travail» et d’éviter les débordements.

Rappelons que l’élu nommé devra suivre une formation pour remplir ce nouveau rôle qui consistera à présider les séances ordinaires du conseil municipal.

Un changement de zonage qui soulève des questions

À lire : Changement de zonage dans une portion du Vieux-Lévis pour régler l’enjeu du 55

Le Regroupement d’éducation populaire en action communautaire (RÉPAC) des régions de Québec et de la Chaudière-Appalaches et le Réseau de groupes de femmes Chaudière-Appalaches (RGFCA) ont signé une lettre déplorant que les élus lévisiens aient adopté un règlement causant la modification des classes d’usages d’un secteur du Vieux-Lévis «en réponse aux pressions exercées par les commerçants du secteur excédés par les personnes qui fréquentent le 55», le 23 septembre dernier.

Ajoutons que le secteur visé se situe de la côte du Passage, environ entre la rue Hélène-Smith et l’avenue Bégin, à l’avenue Bégin, en passant par la rue Saint-Louis, entre la côte du Passage et la rue Saint-Onésime. Rappelons que les classes d’usages désormais interdites sont les groupes d’usages P100, garde d’enfants, P101, hébergement temporaire pour fins d’aide ou de protection des personnes, P102, animation communautaire, P103, éducation primaire, P106, entraide humaine, ainsi que P108, sécurité civile.

«Ce zonage interdit la mise en place de tout groupe d’action communautaire autonome dans ce secteur et ce, peu importe leur mission. Il s’agit d’une attaque frontale à l'autonomie de tous les groupes communautaires qui entrave leur possibilité d’offrir des services dans les lieux où les personnes en ont le plus besoin. Les groupes sont alors forcés de s’installer plus loin, dans une ville comme Lévis dont les transports en commun sont peu accessibles», peut-on notamment lire dans la lettre.

En réaction à cette sortie, le premier citoyen a tenu à rappeler que «les gens ont laissé l’impression qu’on étendait la nouvelle réglementation dans l’ensemble du Vieux-Lévis, ce ne sont que quelques portions de rues très fragilisées pour lesquelles nous souhaitons une relance commerciale».

Il a ajouté que cette modification n’affecte pas les projets du Centre intégré de santé et de services sociaux de Chaudière-Appalaches et du ministère de la Santé et des Services sociaux qui ne sont pas soumis aux réglementations municipales.

«On travaille avec le milieu communautaire, nous ne sommes pas là pour dire que nous nous en occupons plus (de l’itinérance), ce n’est pas vrai. Même qu’on a un préjugé favorable au milieu communautaire, (mais il faut trouver un endroit plus adéquat pour offrir ces services)», a-t-il soutenu.

Une nouvelle directrice de l’environnement

Les élus municipaux ont aussi adopté la nomination de Geneviève Coudé-Lévesque à titre de directrice de l’environnement. Cette dernière aura le mandat de «gérer la direction de l’environnement ayant pour mission d'adopter des pratiques durables et innovantes qui soutiennent un avenir écologique pour la communauté».

Mme Coudé-Lévesque est détentrice d’un baccalauréat en agronomie et œuvrait à titre de directrice par intérim de la division – prévention et contrôle environnemental à la Ville de Québec et cumule plus de 15 ans d’expérience en gestion dans le domaine de l’environnement.

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