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Perspectives 2025

Une année sous le thème électoral

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Photo : Catherine D'Amours

08 janv. 2025 05:31

Élus sous la bannière de Repensons Lévis (RL), Alexandre Fallu, conseiller municipal du district Christ-Roi, et Serge Bonin, conseiller municipal du district Saint-Étienne et chef du parti, entament leur dernière année du mandat actuel. Année électorale, 2025 offrira aussi d’autres défis aux deux politiciens.

Année chargée

En tant que parti politique municipal qui terminera son premier quatre ans à titre d’opposition à l’Hôtel de ville de Lévis en 2025, Repensons Lévis a eu une année bien remplie en 2024.

«C’était une très grosse année pour Repensons Lévis. J’ai eu ma nomination comme chef, nous avons eu un troisième congrès, on a adopté un programme politique. Il s’est passé aussi beaucoup de choses à l’Hôtel de ville. On a eu 16 avis de proposition, dont quatre qui ont été acceptés. On sent quand même que notre travail influence l’administration malgré le peu d’information qu’on a, malgré la difficulté à avoir accès à des processus qui sont ouverts et collégiaux. On considère qu’on fait de grands gains quand même», souligne Serge Bonin.

Parmi ces gains, les deux élus citent, notamment, l’adoption du cadre financier, l’ajout d’un plénier public sur le budget, malgré quelques critiques sur son déroulement qui était «très formaté» pour ceux-ci, ainsi que l’adoption de la nomination d’un président du conseil municipal alors que RL a décrié à plusieurs reprises cette année une «ambiance malsaine» entre conseillers municipaux. Le transport en commun est également sur la liste de ces gains.

«En 2023, on a beaucoup frappé sur le transport en commun en fin d’année. En 2024, il y a eu l’étude de la Caisse de dépôt et placement (CDPQ) Infra qui a donné raison à un SRB à Lévis et le maire n’a pas eu le choix de se prononcer sur le sujet et son discours est de plus en plus différent de celui de 2017. Pour nous, c’est un gain parce que nous pensons qu’il nous faut un projet de transport structurant pour Lévis et le SRB en est un», ajoute Alexandre Fallu.

Le chef de RL indique que «c’est parce qu’on pèse sur le bouchon et qu’on dit qu’il y a quelque chose qui ne fonctionne pas, on (veut accélérer) les choses. Notre présence sert beaucoup à ça».

En ce sens, les élus de RL ont défendu leurs idéaux en s’opposant à certains projets présentés par l’administration Lehouillier.

«Sur quatre ans, ça fait quatre fois qu’on s’oppose au programme quinquennal d’immobilisations (PQI) parce que, d’abord, on n’avait pas d’information sur l’état des infrastructures, on n’avait pas de cadre financier ni d’outil pour mesurer qu’est-ce qu’on avait en terme d’infrastructures et sur quoi on devait investir. Tranquillement, on commence à avoir ces outils-là, mais on n’a jamais de préconsultation pour savoir quels projets on va réaliser. Nous, ça ne nous convient pas. Ce n’est pas comme ça qu’on devrait fonctionner à la fois entre élus, avec les fonctionnaires et avec les citoyens. On devrait avoir un dialogue ouvert sur les possibilités et déterminer les priorités tout le monde ensemble», explique Serge Bonin.

Encore une fois cette année, Repensons Lévis s’est également opposé à l’adoption du budget. Alors que par le passé la raison derrière le refus était le manque d’information, cette année, c’est en raison de l’iniquité en ce qui a trait aux taxes sur les terrains vagues desservis et la taxe sur le multilogement ainsi que son impact possible sur les locataires que RL_n’a pas donné son appui au plus récent exercice financier de l’administration Lehouillier.

Une année de changement

Pour 2025, les efforts de Serge Bonin et de son équipe seront consacrés à la campagne électorale, avec l’objectif que l’élu du district Saint-Étienne devienne maire en novembre 2025.

«On est prêt, on est en campagne. On est en tournée des quartiers, on est près des gens, on se mobilise. On est en travail tout le temps», indique Serge Bonin

Ce dernier dévoilera son équipe de candidats qui se présenteront sous la bannière RL dans chacun des secteurs de Lévis au cours des prochains mois. Pour l’instant, son collègue, Alexandre Fallu, est toujours en réflexion sur la poursuite de son implication politique.

Bien que Gilles Lehouillier tarde à annoncer s’il se représente et que les rumeurs courent sur de possibles candidats à la mairie, Serge Bonin semble confiant quant au déroulement des élections.

«Je suis le premier candidat à la mairie annoncé officiellement. Je n’attends pas la permission des autres. Il y a des rumeurs qui courent à gauche et à droite de gens qui attendent de voir si Gilles Lehouillier se représente ou non. Peu importe, nous avons des choses à proposer. On prend la place qui nous est due. On va travailler fort pour que les gens nous entendent», conclut Serge Bonin.

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