«La Vision 2040 permettra d’élaborer une vision à long terme dans le but de définir une direction et des balises de développement, d’assurer la cohérence des décisions prises et des actions mises en œuvre tout en identifiant les défis et les enjeux pour soutenir une croissance et de garantir un développement durable du territoire et la qualité de vie des citoyens», a expliqué la directrice générale par intérim de la Ville, Nathalie Campeau.

La Ville de Lévis a donc lancé une invitation à ses citoyens pour participer à un sondage en ligne jusqu’au 29 septembre.

«Nous voulons que les personnes nous disent comment elles imaginent Lévis en 2040. On veut connaitre leurs rêves et leurs ambitions sans l’aspect de fiscalité. Par la suite, nous ajouterons l’aspect financier et nous évaluerons ce qui est faisable», a expliqué le maire de Lévis, qui a mentionné, à la blague, vouloir s’inspirer de Paris.

L’exercice de participation citoyenne abordera les thèmes de «la mobilité», «le développement économique», «le développement social, loisirs et culturel», «l’aménagement du territoire et le cadre bâti» ainsi que «l’environnement».

Par la suite, des consultations internes et externes auront lieu avec des employés et directeurs impliqués, les élus municipaux et les partenaires. Ces consultations se baseront sur des entrevues, des ateliers de réflexions et des groupes de discussion.

La présentation du projet Vision 2040 est prévue pour l’hiver 2024 et, à l’été 2024, il y aura la présentation du plan stratégique.

L’opposition enthousiaste, mais craintive

Les membres de Repensons Lévis, Serge Bonin et Alexandre Fallu, se sont dit «enthousiastes face à l’idée de ce projet» et ont tenu à «exprimer leurs priorités» comme, par exemple, une gestion plus transparente.

«Il faut se rapprocher du citoyen, lui donner les outils pour mieux comprendre le fonctionnement de la ville. Oui, il y a des décisions à prendre, mais on ne doit pas réfléchir à huis clos. Les Lévisiens sont les copropriétaires de la ville», a affirmé le conseiller municipal de Saint-Étienne, Serge Bonin.

L’opposition a aussi exprimé une certaine crainte «que le développement de la ville ne s’effectue trop rapidement».

«La rapidité du développement n’est pas toujours gage de cohérence! Par exemple, au centre-ville de Lévis, il n’y a pas de limite de hauteur et il n’y a pas de plan particulier d’urbanisme. Il faut s’assurer que ce noyau urbain en densification soit encadré par une vision d’aménagement ambitieuse qui insiste sur la création de milieux de vie à échelle humaine», a conclu le conseiller municipal de Christ-Roy, Alexandre Fallu.