Évoquant la page 29 du rapport de contre-expertise commandée par la Ville de Lévis, le groupe de citoyens rappelle que l’état de l’immeuble découle d’un entretien négligé au cours des dernières années.
«L’état actuel du bâtiment témoigne d’une utilisation intensive depuis de nombreuses années, d’un entretien moins soutenu qu’il n’aurait pu l’être, et de son inoccupation depuis deux ans», peut-on lire dans le rapport.
Le groupe demande à la Ville d’exiger au propriétaire de réhabiliter le bâtiment, comme l’indique une des trois options dans la contre-analyse indépendante le 18 novembre dernier.
«Nous croyons qu’il est possible, en termes de faisabilité, de réhabiliter/réparer celui-ci. À titre d’exemple, l’étaiement et le contreventement temporaire de la charpente s’apparentent aux précautions qui sont prises couramment lors du déménagement d’un bâtiment», fait référence le groupe de citoyens.
Dans un communiqué, ce regroupement souligne qu’il trouve injuste que le propriétaire des Chocolats Favoris n’entretienne pas son bâtiment.
«Les propriétaires du Vieux-Lévis entretiennent leur propriété et investissent temps et argent dans leur conservation. Selon nous, il est injuste qu’un propriétaire qui a négligé l’entretien de son immeuble patrimonial puisse être encouragé à le faire en se voyant autoriser sa démolition. Tous les propriétaires sont égaux devant les obligations réglementaires et autres exigences patrimoniales.»
Le groupe entend dénoncer plus largement les lacunes en matière de patrimoine et d’aménagement urbain durable de la Ville, rappelant que Lévis est la «seule grande ville du Québec à ne pas avoir de politique du patrimoine».