L'étude a été déposée le 28 mars dernier par Robert Clark, professeur d'économie à l'Université Queen's et professeur affilié au Département d'économie appliquée de HEC Montréal.
Selon Québec, cette étude fournit une analyse complète du marché de la vente de l'essence et du carburant diesel au Québec, et propose plusieurs recommandations «pour favoriser un marché plus compétitif tout en protégeant les intérêts des consommateurs».
Lors de l'annonce du 16 mai, le ministre de l'Économie, de l'Innovation et de l'Énergie, Pierre Fitzgibbon, et le député de Beauce–Sud, Samuel Poulin, ont annoncé que le gouvernement provincial examinera de façon plus précise deux recommandations émises dans cette étude.
En premier lieu, le gouvernement étudiera la possibilité d'abroger l'article 67 de la Loi sur les produits pétroliers (LPP), «qui agit comme un prix plancher implicite pour les essenceries». En second lieu, il évaluera aussi la possibilité de mettre en place un «régime de transparence» des prix de l'essence.
Ce régime obligerait les stations-service à transmettre leurs modifications de prix de l'essence affichés à la pompe quotidiennement à la Régie de l'énergie, qui diffuserait ensuite ces prix.
«Dans certaines régions, les tendances de prix ne sont tout simplement pas celles d'un marché de détail de l'essence compétitif. On veut plus de transparence et de saine concurrence dans le marché de l'essence au Québec. On va agir pour améliorer la situation», a assuré Pierre Fitzgibbon.