«Aujourd’hui, je pense que c’est bon que le gouvernement prenne la décision de faire un lien autoroutier entre les deux rives. Pour nous, c’est une excellente nouvelle! Au-delà de 2030, la population à Lévis va approcher le 185 000 personnes, alors il faut développer de nouveaux moyens. Nous, on s’attend à ce que le troisième lien autoroutier évolue à la même vitesse que le projet de tramway. J’ai totalement confiance dans la mesure où l’on fera avancer les deux dossiers en même temps», a indiqué Gilles Lehouillier.
Aussi présent, Bernard Drainville, ministre de l’Éducation, ministre responsable de la Chaudière-Appalaches et député de Lévis, a clarifié la situation quant au projet de service rapide par bus (SRB) proposé par la Caisse de dépôt et placement du Québec (CDPQ) Infra la semaine dernière. Il a aussi martelé l’argument de la sécurité économique en faveur du troisième lien.
Rappelons que le maire de Lévis avait réagi au rapport en mentionnant qu’il y avait une confusion entre SRB et voies réservées.
«Quand la caisse a déposé son projet, on s’est informés. La réponse qui nous est revenue, c’est que ce qu’ils appellent SRB, ce sont des voies réservées comme celles que la Ville de Lévis a déjà commencé à construire avec notre appui financier. La caisse propose de poursuivre le travail qui est fait à Lévis. En regardant le rapport, on y voit un croquis avec des bus qui passent à droite. Il n’y a pas de confusion. […] Le projet de troisième lien est aussi important pour la sécurité économique puisqu’il y a 10 500 camions qui passent chaque jour sur un pont. Si on perd ce pont, il faut passer par Trois-Rivières. Vous trouvez que ça a du sens ?», a conclu Bernard Drainville, qui a aussi indiqué que les choses se feront «correctement, méthodiquement et sans perdre de temps» pour la suite.