«C’est un contrat d’accompagnement d’ingénierie pour l’ensemble du projet. Il se tient à partir de maintenant, et ce jusqu’à la clôture du projet pour l’ensemble des phases. Ça veut dire pour la préparation du projet, l’accompagnement en ingénierie, (etc.)», ajoute le porte-parole. 

Le mandat a été confié au consortium Parsons-Artelia-Hatch le 25 février dernier. Ces trois grandes firmes d’ingénierie sont d’origine américaine, française et canadienne. 

Parmi ses fonctions, le consortium visera notamment à assister le gouvernement dans la sélection du concepteur et du constructeur du projet de troisième lien. Le contrat de 46 M$ s’échelonnera sur l’entièreté du projet, soit sur une période d'environ 10 ans, selon l’échéancier actuel. 

Prochain appel 
Selon les informations obtenues sur le Système électronique d’appel d’offres (SEAO) du gouvernement du Québec, un autre avis d’appel d’offres a été publié le 22 avril en ce qui a trait au nouveau lien interrives. 

Ce dernier vise à trouver un partenaire privé pour procéder à des «investigations géotechniques et connexes pour l’hydrogéologie, l’environnement et les propriétés physico-chimiques du roc et des dépôts meubles en milieu terrestre et marin». La date limite pour la réception des offres est le 26 mai prochain. 

Rappelons que le mode de construction choisi par le MTMD est collaboratif, ce qui veut dire que l’ensemble de ses partenaires, que ce soit les constructeurs, les concepteurs ou les ingénieurs en soutien, s’assoiront ensemble dès le début du projet pour «faire le meilleur projet possible», indique Nicolas Vigneault. 

Le gouvernement du Québec prévoit toujours annoncer le corridor choisi pour le tracé du troisième lien ce printemps.