Durant toute sa jeunesse à Lévis, Émilie Tanguay-Pelchat a commencé à développer sa passion pour l’art en suivant différents cours de peinture et de dessin. Celle-ci a ensuite déménagé à Montréal pour ses études en architecture et y est demeurée depuis. Au quotidien, elle pratique l’architecture de paysage au Jardin botanique de Montréal.
«Je suis amoureuse de la nature. Je travaille beaucoup en vue aérienne, en plan. La série que je propose là, ce sont des tableaux abstraits en vue aérienne. Je voulais offrir un nouveau point de vue à celui qui regarde le tableau», explique Émilie Tanguay-Pelchat, faisant des liens entre son travail et son art.
Ses tableaux sont principalement à l’acrylique, mais sont également basés sur plusieurs techniques mixtes afin d'y ajouter de la texture et de la perspective. Ces mélanges de médiums dans ses toiles se font grâce à son parcours et aux apprentissages qu’elle a faits à travers les années.
«Après mon université, j’ai continué à peindre un peu et je suis allée à l’École des Beaux-arts de Montréal (EBAMA). J’ai fait cinq ans de cours de soir à cette école en marge de mon travail. J’ai également fait un début de maîtrise en Histoire de l’art», raconte-t-elle.
Avec la conciliation travail-famille et les aléas de la vie, elle a arrêté son cheminement artistique à l’école, mais n’a jamais arrêté de créer dans ses temps libres.
Durant la pandémie, Émilie Tanguay-Pelchat a choisi de prendre du temps en sabbatique d’une durée de six mois afin de se concentrer sur l’art. Grâce à ce temps de pause, elle a pu suivre différentes formations sur divers médiums artistiques afin d’élargir son éventail comme la sérigraphie, la sculpture et la lithographie.
Un des rêves de l'artiste est d’un jour avoir son atelier où elle pourra produire son art.
«C’est un beau défi de coordonner le travail à temps plein avec la vie quand on veut garder un équilibre. Je voudrais pouvoir m’accorder plus de temps et continuer à pousser et à explorer encore plus cette lignée de paysages en vue aérienne. Je fais ça parce que c’est une passion, c’est comme respirer. J’aimerais aussi explorer d’autres canaux comme la gravure sur bois, le ciment, le béton. Un jour, avoir un vrai atelier serait mon objectif», conclut-elle.
Il s’agit de sa deuxième exposition dans la Galerie d’Art des Deux-Ponts. Elle compte quelques autres expositions collectives et solos à son actif. Continuer de partager son art avec le public est également un souhaite d’Émilie Tanguay-Pelchat.
Sillons est ouverte jusqu’au 26 janvier dans la Galerie d’Art des Deux-Ponts, située au 601, route des Rivières. L’exposition est accessible selon les heures d’ouverture de la bibliothèque Anne-Marie Filteau.