«Ce n’était pas nécessairement pour nos 30 ans, mais ça faisait longtemps qu’on voulait s’associer à une cause. Pourquoi Mira? Nous sommes 14 dans l’entreprise et il doit y avoir 13 employés qui ont des chiens. Tous sont des maniaques d’animaux. On aime la cause aussi pour tout ce que Mira fait. On pense souvent aux chiens pour les non-voyants, mais c’est plus que ça», soulignent Martine Dumont, propriétaire de Groupe Neurones, et Nicolas Lacroix, directeur.
Cette campagne de financement suivra son cours sur le site Web de l’entreprise jusqu’à la fin du mois d’août, elle qui a débuté le 13 mai dernier. Il s’agit d’une première expérience d’association à une cause pour Groupe Neurones.
Grandir avec les années
Créé il y a 30 ans, Groupe Neurones est l’œuvre originel de Daniel Parent, ancien propriétaire et fondateur de l’entreprise. Il travaillait chez Desjardins en création et mise en place des articles promotionnels pour l’entreprise.
«Desjardins a décidé qu’il voulait donner ce service en sous-traitance, qu’il ne voulaient plus s’occuper de ça. Daniel a levé la main et a dit qu’il serait prêt à partir à son compte si on lui donnait le contrat de Desjardins», raconte Nicolas Lacroix.
Pendant plusieurs années, le Groupe Neurones a donc desservi uniquement les caisses populaires Desjardins en objets promotionnels. Encore aujourd’hui, Desjardins est encore un client important pour l’entreprise.
Après quelques déménagements depuis les débuts de l’entreprise, cette dernière est maintenant installée au 5215, boulevard Guillaume-Couture. Elle peut accueillir ses clients dans sa salle d’exposition afin de présenter un aperçu des possibilités qui s’offrent à eux, mais Groupe Neurones compte sur la force de son site Web qui présente une grande variété de produits passant de différents types de vêtements, au classique stylo et allant jusqu’aux accessoires technologiques.
«Un beau produit que nous avons, c’est les boutiques virtuelles. Ce sont pour les grosses compagnies qui ne veulent plus s’occuper de gérer leurs objets promotionnels. La boutique virtuelle, c’est vraiment une boutique qui est aux couleurs de leur entreprise que nous on fait de A à Z. Les employés peuvent ensuite commander directement sur la boutique», explique Nicolas Lacroix.
Malgré la période pandémique plus difficile pour l’organisation lévisienne, Groupe Neurones s’est relevé avec son équipe et compte maintenant sur le retour de fortes périodes d’achalandage et sur une clientèle qui ne provient pas que de la région de Lévis.
«J’aimerais que nous devenions pancanadiens. Il n’y a pas de limites à ce qu’on peut faire. Il faut juste trouver le bon monde pour nous accompagner là-dedans parce qu’il faut avoir une bonne fondation si on souhaite grossir», conclut Martine Dumont.