Créée à la base pour vendre les livres reçus et ceux non vendus en raison du confinement en 2020, la braderie a continué d’évoluer à chacune de ses éditions. En 2022, c’est la fermeture de la succursale d’Écolivres à Saint-Romuald qui avait justifié la tenue de l’événement alors qu’en 2023, le retour de l’activité a fortement été demandé par la clientèle de l’établissement.

La directrice générale d’Écolivres, Caroline Gallant, souligne que cette année, la braderie Cadieux devient officiellement une tradition et annonce déjà son retour pour 2025.

«L’année dernière, on a rentré dix jours de revenus et servi 3 000 clients», se réjouit Caroline Gallant qui explique que l’entreprise a enregistré plus de 11 000 $ en ventes à l’extérieur et environ 9 000 $ en ventes en boutique à l’intérieur lors de l’édition 2023 de la braderie.

Cette année, l’équipe d’Écolivres comptera encore plus de livres de tous genres sur le terrain avec 500 boîtes de livres qui ont été accumulées depuis le mois de mars. Les visiteurs pourront profiter d’aubaines, avec des livres vendus de 0,50 $ à 3 $ environ, en plus de pouvoir entrer dans la succursale pour voir la collection régulière.

Après le succès de l’an dernier, Caroline Gallant vise à atteindre un montant de 25 000 $ en ventes lors de la journée du 31 août. Plus de caisses et un système informatique amélioré permettront à Écolivres de veiller au bon fonctionnement de la braderie 2024. En cas de pluie, l’événement sera remis à la semaine suivante, le 7 septembre.

Un anniversaire qui approche

En plus de se préparer à la braderie Cadieux, l’équipe d’Écolivres planche actuellement sur un heureux événement. L’organisme fêtera ses 20 ans d’existence en octobre prochain. Plusieurs projets sont actuellement sur la planche à dessin, mais rien n’est encore confirmé, indique Caroline Gallant.

Avec ses bénévoles et une équipe de 20 employés, dont plusieurs sont issus de programmes d’insertion au travail, le magasin continue après toutes ces années de peaufiner ses valeurs humaines et environnementales.

«Notre mission première, c’est vraiment l’insertion socioprofessionnelle. On travaille avec des gens qui ont des profils atypiques et mixtes. On les accompagne à acquérir des compétences d’employabilité, comme l’assiduité, la ponctualité, le respect, l’hygiène de vie», explique la directrice générale.

Au niveau des ressources matérielles, pour l’année 2023, ce sont 311 613 kg de dons qui ont été reçus de la part de partenaires et des particuliers. Après avoir été trié, ce sont plus 124 000 kg qui ont été envoyés au recyclage. L’équipe s’assure d’enlever les couvertures avant de passer le livre dans une machine qui effeuille ces derniers pour pouvoir ensuite revendre les matières à des entreprises de recyclage.

Au cours de l’année 2023, ce sont aussi plus de 165 000 livres qui ont trouvé un deuxième propriétaire dans la boutique de Lévis.

Encore des projets en banque

Après avoir eu plusieurs configurations de son local au travers des 20 dernières années, Écolivres vivra de nouveau un changement à ce niveau au courant des deux années à venir. En effet, un local adjacent sera ajouté à la superficie du magasin afin d’agrandir la surface de vente ainsi que d’améliorer les installations pour les employés et bénévoles du magasin.

Écolivres continue aussi d’assurer sa vente en ligne qui lui permet de se faire connaître partout à travers le Québec, ajoute Caroline Gallant.