mardi 22 octobre 2024
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Nouveaux propriétaires

La Boule – Bar urbain change de main

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Mathieu Castilloux et Jonathan Delarosbil miseront sur la continuité avec la Boule - Bar urbain. - Photo : Alexandre Bellemare

09 oct. 2024 09:58

Le 13 septembre dernier, Eric Perron, ancien propriétaire de la Boule – Bar urbain, a vendu son commerce lévisien à Mathieu Castilloux et Jonathan Delarosbil. Les deux entrepreneurs qui pilotent neuf autres bars et restaurants, dont le Boston Pizza à Saint-Nicolas, souhaitent poursuivre dans la même veine que l’ancien propriétaire.

«La Boule a 35 ans, c’était une entreprise familiale. À l’époque, je travaillais comme représentant chez Molson et je faisais affaire avec Eric, l’ancien propriétaire. Quand il a décidé de vendre, il nous a appelés, tout simplement. Il aimait mieux cibler lui-même les personnes à qui il pourrait vendre parce que c’est une histoire familiale la Boule et il souhaite que ça perdure», raconte Mathieu Castilloux lors d’une entrevue avec le Journal.

Six mois se sont écoulés entre ce fameux coup de téléphone et la prise de possession du bar. Les deux entrepreneurs soulignent les fortes émotions qui étaient rattachées à la transaction. Leur objectif est de poursuivre dans le même chemin tracé depuis 35 ans par la famille Perron et d’y ajouter quelques-unes de leurs idées pour améliorer ce qui peut l’être.

«Il y a toujours des défis, mais c’est une place qui est bien rodée, qui a une bonne équipe, qui roule bien et qui est bien connue. La base est très solide. On aimerait relancer un peu plus le nightlife, sans nécessairement revenir comme c’était dans le passé, mais faire quelques gros événements, ce serait vraiment intéressant», partage Jonathan Delarosbil.

Si les deux nouveaux propriétaires reconnaissent qu’ils ont acquis ce qu’ils considèrent comme étant une «institution» à Lévis, ils n’en sont pas à leur première acquisition d’un commerce avec son lot d’histoires, eux qui sont, notamment, les propriétaires de la Taverne Jos Dion, du Pub Chez Girard et du Bar Borsalino sur la Rive-Nord.

«L’histoire parle d’elle-même. Chaque fois qu’on a fait l’acquisition de commerces, on a toujours travaillé dans le sens de la continuité. On ne changera jamais notre façon de travailler, on garde l’équipe en place et elle a un gros bagage d’expérience qui nous aide beaucoup à la tâche», ont conclu les deux partenaires d’affaires.

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