mercredi 22 janvier 2025
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Reprise d’une RPA

Le Royal Lévis voit le jour

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Photo : Courtoisie

21 janv. 2025 05:32

Depuis la fin décembre, le Royal Lévis s’est installé dans les locaux qu’occupait anciennement la Villa mon domaine sur la rue du Mont-Marie, elle qui avait été forcée de fermer ses portes par le Centre intégré de santé et de services sociaux de Chaudière-Appalaches (CISSS-CA). Ainsi, Mario Beaumont, propriétaire du Royal Lévis, a décidé de reprendre la bâtisse et d’offrir une nouvelle résidence privée pour aînée (RPA) à la clientèle de la région.

À terme, ce sont 63 unités qui seront disponibles, toutes avec une salle d’eau et la possibilité de louer un lit orthopédique. Cette nouvelle RPA de catégorie 4 est la seule du genre dans la région de la Chaudière-Appalaches. Elle est destinée à une clientèle en perte d’autonomie nécessitant des soins à toute heure du jour et de la nuit. Déjà, une trentaine de chambres sont prêtes à accueillir des résidents.

Notons qu’une quinzaine de chambres, séparées des autres, seront également réservées à des personnes aux prises avec de lourds troubles cognitifs et d’Alzheimer avec errance intrusive et risques de fugue élevés.

«Souvent quand les gens arrivent dans une résidence de catégorie 4, c’est qu’il n’y a pas d’autres milieux qui peuvent les accueillir (en raison de leur condition)», explique Mario Beaumont.

Une vocation

Le Royal Lévis n’est pas la première RPA de Mario Beaumont, qui en opère trois autres sur la Rive-Nord dans les secteurs Saint-Émile, Beauport et Boischatel. C’est l’histoire de son père qui lui a donné l’envie de se lancer dans cette aventure alors qu’il était professeur au secondaire pendant 25 ans.

«Lorsque ma mère est décédée, il a fallu relocaliser mon père dans une résidence. C’était une belle résidence de luxe, mais il y a eu un accident où mon père est tombé dans sa chambre et personne n’était au courant. Ça m’a donné la motivation de reprendre une résidence qui était fermée. J’ai lâché l’enseignement, on a rénové la bâtisse et mon père y a habité jusqu’à la fin de sa vie. Je me suis rendu compte que des milieux adaptés pour cette clientèle, il n’y en a pas beaucoup», partage-t-il.

Un défi d’adaptation

C’est en octobre que l’achat de la RPA a été effectué et c’est un investissement de 300 000 $ à 400 000 $ qui a été nécessaire pour les rénovations et la mise à niveau du bâtiment. Malgré les défis qui viennent avec la reprise d’une RPA préalablement fermée, c’est plutôt l’adaptation à la réalité de la Rive-Sud qui demande de l’énergie.

«Avec mon expérience des trois autres résidences, on a un système déjà implanté, on sait où on s’en va et c’est plus facile de démarrer et mettre les choses en place. Cependant, ça demande de l’adaptation d’arriver dans une nouvelle région gérée par une autre organisation de santé, dont les manières de faire ne sont pas les mêmes», ajoute le propriétaire du Royal Lévis.

La RPA est voisine de l’Hôtel-Dieu de Lévis, un emplacement de choix, estime Mario Beaumont. Pour le moment, plusieurs unités libres accueillent des patients en convalescence qui nécessitent les soins offerts dans une résidence comme celle du Royal Lévis.

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