«La Davie, c’est une institution à Lévis. Ça fait partie de notre ADN et c’est viscéral pour les Lévisiens et même pour les régions de Bellechasse et des Etchemins. Il y a beaucoup de personnes de ces régions qui travaillent ou qui ont travaillé à la Davie», a partagé Dominique Vien, députée conservatrice de la circonscription Bellechasse-Les Etchemins-Lévis en entrevue avec le Journal.

Selon Mme Vien, ce passage au chantier maritime de Lauzon est significatif pour la région alors que son chef venait rencontrer l’organisation afin d’établir un lien.

«C’est important pour notre chef et nous (les conservateurs) de s’assurer que les choses vont rondement pour le chantier et d’avoir une conversation avec les propriétaires, mais aussi les employés. C’était une occasion de rencontrer les employés, ce que M. Poilievre fait beaucoup à travers le Canada et le Québec pour prendre le pouls et établir des liens», a-t-elle assuré.

C’est avec cette envie de se faire davantage connaître au Québec que Pierre Poilievre multiplie les passages dans les entreprises de la province puisqu’«il a des choses à dire aux Québécois et les Québécois ont beaucoup de questions pour lui».

Un joueur de taille pour la région

Pour la députée conservatrice, le Chantier Davie est un acteur économique d’importance pour le Canada, pour le Québec, mais aussi pour les régions de Lévis, Bellechasse, Les Etchemins et Québec puisqu’une grande majorité des entreprises de la chaîne d’approvisionnement sont situées dans ces régions. C’est pourquoi le PCC suit le dossier avec attention.

«Il faut s’assurer que les embûches bureaucratique et technocratique soient éliminées pour que ça avance. On ne peut pas tourner les coins ronds avec les contrats, mais il faut que ça aille de l’avant. Davie compte beaucoup sur les milliards de dollars qui sont annoncés à l’intérieur de la Stratégie nationale de construction navale et de faire en sorte qu’on puisse faire monter la force de travail au chantier», conclut-elle.