«Le troisième tome boucle la boucle de certaines intrigues [du premier et deuxième tome] et nous ouvre la porte pour la finale à venir», explique Alex Turcotte.
La saga suit les aventures de Nero, un jeune Érudit, dans le monde fictif de Serhadiez. Il peut se servir de ses pouvoirs afin de se sortir de situations ou d’aider des gens autour de lui. Il est accompagné de Louise, Lacrima, Seven et Credo dans ses péripéties.
Dans le volume trois, les compagnons doivent se préparer à une éventuelle calamité qui n’aura pas lieu avant dix ans plus tard. Ils vont alors demander l’aide d’une divinatrice appelée Vitanni qui les prévient du moment de la calamité et comment y mettre terme.
Un projet qui traverse le temps
La série de L’Érudit a commencé il y a plus de dix ans pour Alex Turcotte. Alors qu’il étudiait en graphisme, ce dernier a toujours été passionné de dessin et d’histoire. Dès son enfance, le dessin et la bande dessinée ont fait partie de sa vie.
«Quand on a eu notre premier ordinateur, j’ai découvert Word et je me suis mis à écrire toutes les histoires possibles. J’ai commencé L’Érudit quand j’avais 23 ou 24 ans. Je me suis dit ‘’là il est temps d’écrire mon scénario qui va lancé une saga dans laquelle je vais pouvoir me reconnaître’’. J’ai créé mon propre univers», raconte Alex Turcotte.
Bien que L’Érudit soit un roman, certaines illustrations font partie du livre. L’auteur a aussi créé un site Internet sur lequel il partage des illustrations et les dessins des personnages du monde de l’Érudit : www.serhadiez.com.
L’univers fantastique a toujours été plus intéressant à raconter pour Alex Turcotte. «J’ai toujours été attiré par la fantaisie, les dragons, les chevaliers, les choses comme ça». Le Seigneur des anneaux, Harry Potter, La boussole d’or et Les Chevaliers d’émeraude ont toutes été des séries qui ont interpellé l’auteur.
Des idées en banque
Malgré qu’il ait encore deux tomes sur les planches pour la série de L’Érudit, Alex Turcotte à des idées plein la tête. Il a déjà la volonté de développer des scénarios pour de prochains projets littéraires qui pourraient se dérouler dans le même univers que la série de L’Érudit.
«Mon rêve, ça serait de voir L’Érudit un jour en jeu vidéo ou en animation. C’est mon but ultime pour cette série-là», conclut Alex Turcotte.