Hors-vivant raconte l’histoire de la peine d’amour de Frédéric Moreau, le protagoniste, alors que sa femme, et par le fait même la mère de leur fille de deux ans, décide de le quitter. Sous la plume humoristique de Louis Roussel, ce roman met l’accent sur la vie en communauté, à Saint-Nicolas-des-Monts, alors qu’il est plutôt difficile de passer par-dessus une rupture dans un petit village de moins de 2 000 habitants où tous se connaissent.
«Ça raconte l’histoire de Frédéric Moreau, qui est un père célibataire monoparental. Il est convaincu que son cœur a cessé de battre, depuis que celle qui l’aimait l’a quitté. Pour lui, ce n’est ni une métaphore ni une exagération. Il est mort. Puisque son âme ne s’est pas élevée au paradis, puisqu’elle n’est pas descendue en enfer. Il est condamné à vivre un purgatoire sur terre, explique Louis Roussel. Mon roman est une histoire d’amour dans lequel le personnage principal est un homme. J’ai écrit ça parce que je trouvais que ça existait trop peu des histoires d’amour avec un protagoniste masculin. Je voulais sortir des lieux communs qu’on lit trop souvent dans ce genre de livre là, en gardant l’humour et l’autodérision.»
Dans son roman, l’auteur nous démontre qu’il est toujours possible d’avancer et surtout d’aimer la famille, les amis, les voisins et qui sait, peut-être bien la mystérieuse voix des sondages téléphoniques. Un roman inspirant et réconfortant qui nous projette dans la petite vie de la communauté de Saint-Nicolas-des-Monts.
Son parcours
Louis Roussel est né et a grandi à Saint-Nicolas. Il a voyagé de Lévis, en Caroline du Nord, à Montréal, avant d’entamer ses études à l’Université Jean-Moulin-Lyon-III. Il a complété son baccalauréat à l’Université Laval avant d’être embauché au Cégep de Lévis en 2010.
Entre son amour pour l’enseignement et le temps qu’il accordait à élever ses deux enfants, qui sont maintenant au secondaire, Louis Roussel n’avait jamais imaginé qu’il publierait un jour son propre roman. C’est seulement il y a deux ans, subitement, que l’idée lui est venue en tête.
«Les premières phrases du roman me sont venues à l’esprit. Je ne cherchais pas à écrire un livre, mais une journée, ces premières phrases sont apparues d’une certaine façon. Je les ai tout de suite écrites à l’ordinateur et c’est là que j’ai compris que je tenais le point de départ du roman. C’est une histoire qui est lumineuse, qui est touchante et qui est, je dirais, légèrement déchantée», explique le Lévisien.
L’auteur a déjà entamé l’écriture du deuxième tome de Hors-vivant. Celui-ci verra le jour en fonction de la réception du public et des critiques allouées à son premier écrit.
«Ma plus grande fierté, c’est d’être publié aux éditions XYZ, l’une des plus grosses maisons d’édition au Québec. Ce n’est pas rien», conclut l’auteur lévisien.
Hors-vivant sera publié dans la collection Romanichels, qui se concentre sur le thème de la relation avec le territoire et la manière dont il peut façonner une partie de l’identité.