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Service de police de la Ville de Lévis

Une expérience à Paris pour un policier de Lévis

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Photo : Courtoisie

19 sept. 2024 08:04

Faisant partie du Service de police de la Ville de Lévis (SPVL) depuis 2013, l’agent Éric Paquin a eu l’occasion de sortir des sentiers battus et de patrouiller à Paris dans le cadre des Jeux paralympiques, du 26 août au 9 septembre.

Alors que la présence de policiers de partout dans le monde eut retenu l’attention pendant les Jeux olympiques de Paris, les Jeux paralympiques ont nécessité cette même sécurité pour les athlètes, les visiteurs et les résidents. Éric Paquin a donc été attitré au huitième arrondissement de Paris pour la patrouille. Ils se trouvaient en compagnie, entre autres de deux autres policiers québécois, un de la Sûreté du Québec et l’autre de Mirabel.

«Nous étions avec la brigade territoriale de contact. On était assigné avec eux pour patrouiller les rues du huitième arrondissement à pied. On s’est fait aborder par beaucoup de monde, que ce soit des touristes ou des locaux pour prendre des photos, échanger des écussons de police. On faisait évidemment de la prévention», explique Éric Paquin.

Arrondissement où se trouve les Champs-Élysées et de nombreuses boutiques de luxe prisées par les touristes, le huitième arrondissement est un lieu où les vols et le trafic de stupéfiants sont souvent bien présents. Le policier lévisien raconte toutefois que la patrouille a été calme de son côté, soulignant que la présence de nombreux policiers sur le terrain a dû décourager les criminels lors des Jeux olympiques et paralympiques.

Il s’agissait d’une première expérience à l’international pour le SPVL qui a donc été représenté par Éric Paquin qui, à Lévis, effectue de la patrouille en plus d’être instructeur.

«C’est la première fois que le SPVL participe à une mission comme ça. De participer à ce projet-là, pour débuter notre collaboration avec nos partenaires internationaux, c’est une belle expérience au niveau de l’échange avec les collègues français pour parler de la profession. En étant instructeurs, on a pu visiter certains locaux de formation aussi par la présence d’autres instructeurs de la Police nationale et échanger sur le type de formations puis les façons de faire», décrit le policier.

Ce dernier a donc pu constater les différences au niveau de la structure des interventions et l’implication des policiers dans les dossiers ainsi qu’un outil de travail supplémentaire que la Police nationale donne à ses effectifs. Un téléphone contenant toutes les informations dont ils pourraient avoir besoin, comme les banques de données et les rapports, est remis à chaque policier dans le cadre de ses fonctions.

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