Le regroupement conteste à la fois la méthode et la pertinence du développement éolien actuel, ainsi que son expansion accélérée planifiée par Hydro-Québec et le gouvernement.
Un BAPE générique mené par le Bureau d’audience publique sur l’environnement permettrait d’évaluer les impacts d’une filière dans son ensemble plutôt que projet par projet, affirme-t-il.
En plus du moratoire et du BAPE générique, la Coalition réclame aussi un vaste débat public sur le développement énergétique du Québec, des référendums municipaux comme critère d’acceptabilité sociale et la propriété publique de l’énergie.
Dans la MRC de Lotbinière, le développement du Parc éolien Lotbinière-Ndakina inquiète plusieurs citoyens qui veulent, entre autres, un référendum pour clarifier le taux d’acceptabilité du projet.
L’adoption d’un règlement concernant le développement éolien a également été retardée à la suite des nombreuses préoccupations et questions soulevées pendant la séance de consultation publique du 8 janvier dernier.
Présente, l’Union des producteurs agricoles (UPA) de Chaudière-Appalaches a rappelé que le territoire agricole québécois occupe seulement 2 % de l’ensemble du territoire. Il faudrait plutôt chercher à encadrer le développement pour qu’il se fasse ailleurs que sur les terres.
«Il est impératif que toute la population prenne conscience de ce qui se passe réellement sur le terrain. Les promoteurs qui abordent nos producteurs en privé le font de manière insidieuse, sans jamais aborder les nuisances, en minimisant les impacts sur l’agriculture et en ignorant évidemment l’iniquité engendrée entre les différents producteurs qui ne peuvent pas tous avoir une ou des éoliennes», a plaidé le président de l’UPA de Chaudière-Appalaches, James Allen.