«Non seulement la situation aurait pu être évitée tout simplement en demandant l’aide du chantier québécois Davie, mais en plus on prévoit encore une possibilité de dépassements de coûts minimaux de 4,8 G$ si le contrat prenait 2 ans de retard. C’est bien parti pour qu’il y ait encore des retards, en tout cas! C’est ni plus ni moins qu’un gouffre financier. Je me questionne sur les méthodes de planification et de contrôle des dépenses. Il y a très certainement des pistes de solutions et des alternatives avantageuses, tant pour le ministère de la Défense que pour les contribuables», a soutenu Mme Vignola.
Du même souffle, l'élue de Québec a demandé une nouvelle fois au gouvernement fédéral d'octroyer des contrats au chantier maritime lévisien afin d'éviter de gaspiller les deniers publics.
«Le gouvernement préfère payer ses navires trois fois plus cher plutôt que de confier la construction navale au Québec. La situation a assez duré. On a l’expertise, l’expérience et l’espace physique au Québec : il est grand temps que le fédéral accorde des contrats au chantier Davie plutôt que de continuer à jeter notre argent par les fenêtres», a conclu Julie Vignola.