«Le moral est bon», a assuré M. Gourde en entrevue. Le diagnostic est tombé le 13 janvier dernier, a poursuivi le député. La nature de son cancer l’obligera à suivre des traitements de radiothérapie qui commenceront d’ici la fin du mois de mars au Centre de cancérologie de Lévis.
«L’oncologue est très optimiste. C’est pour ça que je n’ai pas l’intention de démissionner. […] Je suis le candidat officiel. On se prépare et je suis prêt pour la prochaine élection.»
Ses traitements de radiothérapie occuperont une grande partie de son temps dans les prochaines semaines. Il en aura 28 à raison de cinq par semaine, du lundi au vendredi.
«La dernière semaine, il m’en restera trois. Une fois que c’est commencé, tu n’arrêtes pas. S’il n’y a pas d’élection, la chambre va siéger. Je ne pourrai pas y aller, je vais le faire en virtuel. C’est le combat que j’ai à faire ce printemps, plus l’élection si elle a lieu.»
Son horaire sera ajusté selon son état de santé et celui du bureau de circonscription ne sera pas affecté.
Diagnostic hâtif
L’année dernière, Jacques Gourde a décidé de consulter pour un test de dépistage. Les résultats de sa prise de sang montraient un taux d’antigène prostatique spécifique un peu plus élevé que ce qui était attendu pour un homme de son âge. D’autres prises de sang ont montré un résultat semblable.
Ces tests ont donc mené à d’autres examens et au diagnostic. «Si je n’avais pas fait de dépistage, il aurait peut-être été trop tard. C’est important pour les hommes de faire un dépistage précoce», a-t-il lancé.
Le député est optimiste pour la suite des choses et croit que cette épreuve lui permettra d’être un meilleur élu.
«J’ai toujours été chanceux avec ma santé. Je n’ai pas eu grand-chose. Psychologiquement parlant, je peux maintenant savoir ce que c’est, l’attente, l’inquiétude. Je vais grandir là-dedans», a-t-il conclu.