Ce projet vise à faire découvrir aux élèves les joies et les bienfaits du soccer, tout en valorisant l’importance du sport dans le cadre scolaire. Ainsi, le club souhaite offrir du soccer parascolaire sur les heures de dîner et après les classes ainsi que mettre en place la concentration de soccer dans les écoles primaires afin de «favoriser la dépense d’énergie et le plaisir de bouger chez la clientèle d’âge scolaire».
«Nous croyons tellement qu’en donnant une chance aux jeunes de faire des activités, ils deviennent meilleurs à l’école. Quand tu dépenses ton énergie, tu es plus concentré par la suite, c’est bénéfique. Le système scolaire n’est pas fait pour tout le monde, alors c’est aidant. Aussi, sur les heures de dîner, ça arrive souvent qu’il manque de personnel dans les services de garde. Nous, on les fait manger et en plus, on les fait bouger, c’est gagnant pour tous», a expliqué le directeur général du Club de soccer Lévis-Est, François Ouellet.
C’est en raison du «décrochage en hausse dans les écoles et de l’augmentation de la sédentarité chez les jeunes» que le projet a été lancé. Le club souhaite «contrer ce fléau en offrant la possibilité d’avoir de bonnes habitudes de vie dès le primaire». Par le biais du sport, ils veulent «accrocher les jeunes dans une activité plaisante et qui augmentera leur confiance en eux, leur concentration et leur motivation à aller à l’école».
Pour concrétiser le projet, l’association a lancé une campagne de sociofinancement, qui est d’une durée de 85 jours et qui a pour objectif de récolter 10 000 $. Cette campagne est d’ailleurs tenue en association avec la plateforme de sociofinancement, La Ruche.
«On a besoin de l’aide de la population pour atteindre cet objectif qui va nous permettre d’acheter du matériel qui sera ensuite placé dans sept écoles du territoire. Il y a beaucoup d’écoles qui n’ont pas de buts de soccer, de ballons et de dossards et on veut que ça change. En ce qui a trait aux dons, les gens offrent un certain montant et on leur offre des objets en échange. Par exemple, si quelqu’un offre 10 $, nous pourrions lui remettre des culottes Adidas», a mentionné l’adjointe administrative du club, Valérie Brazeau.
Actuellement, la campagne a permis d’amasser plus de 200 $. Le club espère donc qu’un «nombre important de gens» l’encourageront.
«On souhaite attirer les personnes qui ont, comme nous, à cœur le bien-être des jeunes, c’est tellement important. On est en fin d’année, il y a certainement des entreprises ou des personnes qui ont un petit peu d’argent de côté qu’ils pourraient donner pour aider», a conclu François Ouellet, lors de l’entrevue avec le Journal en décembre.
Pour plus d’information ou faire un don, consultez le www.bit.ly/48UN5X6.