Ses débuts

Pratiquant le soccer et le plongeon depuis quelques années, Noélie n’avait aucune expérience en athlétisme. C’est lors d’un cours d’éducation physique qu’elle a eu la piqûre pour cette discipline.

«C’est mon professeur qui me trouvait bonne en saut en hauteur quand on faisait de l’athlétisme. Il trouvait que j’avais du talent et il voulait le développer, donc j’ai rejoint l’équipe d’athlétisme de l’école, explique l’athlète. Je jouais au soccer, mais ce que je préférais, c’était de courir, donc ça m’a placée sur ce chemin-là.»

Bien qu’elle n’ait pas une expérience énorme, ses exploits en saut en hauteur, en triple saut et en sprint impressionnent déjà. Effectivement, l’adolescente détient une vingtaine de médailles provenant de différentes catégories, cinq records du Collège de Lévis et les prix d’athlète de l’année et athlète la plus utile à son équipe pour les élèves de première année du secondaire.

Sa plus grande fierté est toutefois d’avoir participé à un succès d’équipe avec son école.

«Mon école et moi, on a remporté une bannière, alors qu’on n’était pas beaucoup. Les autres écoles avaient plus d’expérience et d’athlètes, mais on a réussi à terminer en première position. Ça me donne envie de continuer là-dedans et de me rendre plus loin», mentionne Noélie.

Ses défis

Devant évoluer avec une dyslexie et une dysorthographie, l’étudiante-athlète doit jongler avec son lot de difficultés à l’école.

«Je suis dans le programme Défi-Réussite, qui est un programme pour les personnes avec des difficultés scolaires. Le but est de nous aider à l’école pour mieux réussir, indique-t-elle. Je dois mettre des efforts supplémentaires pour arriver à des résultats.»

Selon elle, «le sport l’aide à s’organiser et à se concentrer». Les efforts qu’elle met pour avoir de bons résultats scolaires se transposent donc dans son sport.

«Je pense que je suis devenu bonne rapidement en athlétisme grâce à la persévérance. Je viens aux entraînements en me donnant beaucoup et en faisant ce que les entraîneurs me disent de faire, souligne l’étudiante-athlète. Je dois combiner le sport et les études, mais je suis consciente que l’effort crée des résultats.»

Si elle pratique l’athlétisme depuis moins de deux ans, cela n’empêche pas Noélie de se démarquer dans sa discipline. Ses efforts lui ont mérité une place dans le groupe de développement de l’Université Laval, qui est généralement réservé aux athlètes de 15 ans et plus.

«En gros, c’est un groupe avec lequel je m’entraîne trois soirs par semaine avec des entraîneurs spécialisés en athlétisme à l’Université Laval. J’ai intégré le groupe à 13 ans, donc je suis assez fière. Ça me permet de faire partie du club et de performer un peu plus chaque jour», indique l’adolescente.

Le rêve olympique

Malgré son jeune âge, Noélie espère déjà représenter son pays aux Jeux olympiques. Pour y accéder, elle a déjà un plan en tête.

«Je vais continuer de pratiquer beaucoup pour me rendre aux Jeux olympiques en saut en longueur et en sprint dans 7 ans. D’ici là, j’aimerais poursuivre mes études à l’Université Laval pour continuer l’athlétisme et m’améliorer», précise-t-elle.