Cette année, le tournoi accueillera 108 équipes pour un total de 179 matchs, un record pour l’organisation. L’événement sera l’hôte d’équipes du Canada, des États-Unis, de la France, de la Tchéquie, de la Roumanie, de la Suisse et, pour une première fois, du Japon.

Pour permettre aux joueurs internationaux d’avoir accès au tournoi, l’organisation a pu compter sur 14 équipes à l’hébergement. Celles-ci ont réparti 218 enfants dans 110 familles de la région.

«La répartition des familles est déjà terminée. Ç’a été une année record pour le tournoi, notamment pour la vitesse à laquelle on a trouvé des familles d’hébergement. On a su en début de semaine que tout était réglé. Les parents et les enfants de l’extérieur ont déjà échangé avec les familles, donc tout le monde est bien prêt à les accueillir», indique fièrement Stéphanie Dumas, présidente de l’International Pee-Wee BSR.

Pour les jeunes d’ici comme d’ailleurs, c’est une expérience unique de participer à ce tournoi. «Les familles qui y participent vivent une expérience d’immersion complète, mentionne la présidente de l’organisation. Autant celles qui hébergent que celles qui sont hébergées. Ça leur permet de découvrir de nouvelles cultures. C’est vraiment un rêve d’y participer.»

Des équipes de tous les calibres

Des équipes de presque tous les calibres pee-wee s’affronteront lors du tournoi. C’est ce qui fait toute la différence selon Mme Dumas. «Il y a des enfants qui évoluent dans presque toutes les catégories, soit le B, le A, le AA, le AAA et le AAA Élite. Il y a également des classes exclusives de Coupe du monde dans le A, le B et le BB. C’est la richesse de notre tournoi. On fait profiter à tous les jeunes d’une expérience internationale de différents niveaux.»

Encore du travail à faire

Même si les derniers préparatifs avancent rapidement, il reste du travail à faire pour accueillir les quelque 2 200 jeunes aux deux arénas. «Présentement, on a un aréna standard et on doit le transformer en aréna international. On a des roulottes qui viennent d’arriver, qui vont servir à accueillir les joueurs et entreposer les équipements des équipes internationales. On a un toit à installer, le kiosque d’accueil et le bar, qui est très représentatif du volet international et qui amène une belle ambiance pour nos partisans. Il nous reste encore beaucoup de belles petites choses à faire, mais on a une belle équipe», précise Stéphanie Dumas.

Ce sont 400 bénévoles qui assurent la gestion de ce tournoi. C’est un travail qui dure toute l’année pour ceux-ci. «C’est une équipe de cœur qui s’entraide toute l’année pour y arriver. Sans eux, on ne réussirait pas à transformer deux arénas de quartier en arénas internationaux. C’est tout un travail», lance la présidente du tournoi.

Malgré le travail qu’il reste à accomplir, Stéphanie Dumas espère que les partisans répondront en grand nombre. «Je vous lance un défi. Si vous n’êtes jamais venu à l’événement, c’est cette année que ça se passe. Venez voir les sourires des enfants et les étoiles dans leurs yeux. Pour nous, c’est notre paie.»

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