Une rapide ascension
C’est alors qu’elle fréquentait le Camp Rive-Sud, un camp de jour, que Maélie, à ce moment âgée de huit ans, a développé son amour pour l’équitation western.
«Je suis restée trois ans à cet endroit et je suis tombée en amour avec la place et les chevaux. J’ai appris qu’il était possible de suivre des cours d’équitation. Je me souviens que tous les lundis, j’étais tellement contente de me rendre à mon cours de cheval», a partagé l’athlète.
Par la suite, son entraîneuse, qui a rapidement vu l’intérêt de Maélie pour ce sport, lui a proposé d’avoir son propre cheval.
«C’était mon rêve d’avoir mon cheval. Je me suis rendue à la caisse et j’ai pris tout mon argent. La caissière m’avait demandé ce que j’allais faire avec ça et je lui ai répondu que j’allais m’acheter un cheval. J’ai eu ce cheval pendant quatre ans et il m’a permis de vraiment évoluer», a expliqué la Lévisienne.
En amorçant son parcours au secondaire, elle s’est ensuite rendue compte que son intérêt à prendre part à des compétitions était grandissant. Son premier cheval n’étant pas apte à prendre part au reining, une discipline de l’équitation western où le cavalier doit réaliser l’un des 18 patrons qui doivent être faits de façon précise et sans résistance, Maélie s’en est alors procurée un nouveau.
«J’ai fait deux années de compétitions avec lui et je me suis vraiment améliorée. Lui, il savait ce qu’il devait faire et il m’a appris toutes les manœuvres possibles. […] En plus, à l’Académie équestre Rive-Sud, ils offrent des compétitions de reining et l’entraîneuse, Genevieve Côté, me suit depuis longtemps», a mentionné Maélie Garneau.
Après deux ans au sein du Programme ArtsLangues-Sports (PALS) en concentration équitation, elle s’est ensuite tournée, en secondaire trois, vers le Juvénat Notre-Dame du Saint-Laurent afin d’axer son développement sur les compétitions. En parallèle, elle a aussi acquis son troisième cheval, Kayce (Whiz N In The Snow).
Les victoires s’enchaînent
Avec Kayce, Maélie a connu une année 2024 remplie de succès. D’abord, lors du Championnat des affiliés Eastern Canada de la National Reining Horse Association (NRHA), qui se tenait à Bécancour, elle a été championne dans pas moins de 13 catégories, amassant six trophées au passage.
Par la suite, elle s’est aussi démarquée lors d’une compétition de la Central New York Reining Horse Association (CNYRHA), Fall Classic & Futurity, à Syracuse en octobre. Elle a triomphé dans trois catégories.
Lors du Championnat de fin de saison de l’Association de reining du Québec (AQR), elle a été couronnée championne dans quatre catégories, recevant ainsi quatre boucles de ceinture et un manteau.
Puis, elle s’est ensuite rendue du côté d’Oklahoma City pour une compétition «d’une très grande envergure», le Oklahoma City NRHA Futurity 2024, à la fin de la dernière année. Là-bas, elle a notamment réalisé un top 10 tous âges confondus en plus de se mériter un manteau de finaliste.
Malgré tout le succès qu’elle a connu au cours des derniers mois, la jeune athlète préfère se concentrer sur l’avenir rapproché plutôt que de se fixer des objectifs sur le long terme.
«Mon souhait, c’est de ne jamais arrêter mon sport! J’aimerais éventuellement avoir un nouveau cheval à qui je pourrai apprendre les manœuvres. […] Je suis fière parce que j’ai toujours travaillé, j’ai toujours été en mode solution. Je suis bonne dans ce que je fais, j’ai du talent et j’ai toujours voulu m’améliorer. J’en veux toujours plus», a conclu Maélie Garneau.