lundi 16 septembre 2024
Votre Journal. Votre allié local.

Éducation > Actualités

CSSDN

Une rentrée scolaire dans la croissance

Les + lus

Photo : Archives - Gilles Boutin

28 août 2024 04:02

Les élèves du primaire et du secondaire qui fréquentent les écoles du Centre de service scolaire des Navigateurs (CSSDN) ont vécu leur première journée d’école le 27 août. Cette rentrée a été marquée par une hausse de 900 élèves dans les écoles publiques de la région, du niveau primaire jusqu’au niveau adulte.

Bien que la hausse des élèves ait causé une hausse du besoin des enseignants demandés, en date du 28 août, ce n’était que 25 enseignants à temps partiel qui manquaient à l’appel, sur un besoin de 2 120 enseignants à temps plein et temps partiel. 

Néanmoins, le CSSDN a dû réaliser l’embauche d’un certain nombre de personnes non légalement qualifiées en tant qu’enseignants. La directrice générale de la CSSDN, Suzie Lucas, souligne toutefois que ce sont «des gens qui sont souvent surqualifiés pour faire le travail, mais ils n’ont pas la partie pédagogie». Ces personnes non formées comme enseignants ont toutefois toutes un baccalauréat dans le cas du CSSDN.  

En plus d’être encadrés par un enseignant d’expérience comme mentor, ces nouveaux enseignants non légalement qualifiés pourront suivre le Parcours VIP, initiative visant à former ces employés qui est en cours d'implantation. 

C’est au niveau du personnel de soutien, et plus précisément des éducateurs en service de garde, que le manque se fait davantage sentir au CSSDN. En date du 28 août, il restait 127 postes à temps partiel à combler dans l’ensemble du territoire. Mme Lucas ajoute que «l’année passée, nous avons roulé toute l’année avec un manque. On n’est jamais passée par-dessus, donc cette année c’est un peu la même chose qu’on va vivre». 

Des écoles bondées

Malgré la hausse constante des élèves et la liste de plus de vingt écoles primaires et secondaires qui sont au maximum de leur capacité dans tous les secteurs desservis par l'organsation, le CSSDN n’a pas reçu de retour positive de la part du ministère de l’Éducation du Québec en lien avec la construction de nouvelles écoles. 

«On sait qu’il y a eu un peu plus de 130 demandes de déposées pour des demandes d’ajout d’école dans le Québec et il y en a eu 10 d’acceptées», déplore Suzie Lucas. 

Face à ce refus, l’équipe a dû revoir ses priorités et modifier ses demandes afin d’augmenter ses chances de retour positif pour des agrandissements et se garantir plus d’espaces pour les prochaines années. 

Alors que, dans sa demande initiale, le centre de service scolaire demandait la construction d’une nouvelle école dans le secteur de Pintendre, c’est finalement une demande d’agrandissement qui sera faite pour l’École du Boisé, l'une des deux écoles primaires du quartier lévisien. 12 classes pourraient être ajoutées à cet établissement si le ministère de l'Éducation approuve la demande du CSSDN.

Quant à la requête pour une nouvelle école secondaire à Lévis, la proposition revisitée touche le déménagement de certains programmes du Centre de formation professionnelle de Lévis, qui occupe une aile de l'École Pointe-Lévy. Par cette solution, le CSSDN veut libérer un espace qui pourrait accueillir dix classes qui accueilleraient 300 élèves du secondaire. Comme les cours de formation professionnelle peuvent se donner dans des locaux loués, le CSSDN souhaite déplacer les activités dans ce type de local.

La demande pour une nouvelle école primaire dans le secteur de Saint-Nicolas sera quant à elle relancée sans modifications. 

Tentant de trouver toutes les solutions qui permettent au centre de service scolaire d’offrir ses services à toute sa clientèle dans leur quartier, plusieurs écoles voient des classes modulaires s’ajouter au paysage. La directrice générale réitère toutefois qu’il s’agit d’une solution qui devrait normalement être «seulement temporaire». 

Au niveau secondaire, des classes de 33, 34 ou même 35 élèves sont aussi fréquentes. 

«Ça met un poids sur toute l’organisation, sur les enseignants, sur les surveillants, sur les directions. La proximité, ça met un poids sur les enfants aussi. Ça augmente les conflits. Plus on va se rapprocher, plus on va avoir de choses à gérer, c’est sûr et certain», conclut Suzie Lucas. 

 

Les + lus