Avec le soutien notamment de la Fondation du Bureau canadien du soudage (CWB) et du groupe PERFORM, le camp a été un «succès», rapporte un des responsables du projet, Michel Cloutier. Ce dernier, qui est agent de développement au CFPL et enseignant en soudage, a été celui qui a accompagné le groupe d’adolescents durant la semaine de relâche.

«La semaine s’est super bien déroulée. Les jeunes étaient tous intéressés, ils souhaitaient être là et voulaient apprendre», se réjouit l’enseignant. Parmi les participants, certains étaient là sachant que c’est un domaine vers lequel ils souhaitent se diriger alors que d’autres ont pu prendre le temps de le découvrir.

«Le but c’était de promouvoir auprès des jeunes du secondaire le métier de soudeur. [...] Il y a toujours un besoin de main-d’œuvre comme soudeur-monteur», explique Michel Cloutier.

Ce type de camp de découverte de la soudure avait déjà été fait ailleurs au Québec. C’est le Réseau de la transformation métallique du Québec (RTMQ) qui a approché le CFPL alors que l’initiative avait été très appréciée auprès des jeunes d’autres villes.

Durant sa courte formation, le groupe a été initié aux règles de santé et sécurité au travail, à l’apprentissage de différents procédés de soudage et à la manipulation d’outils pour finalement réaliser la fabrication d’un mini barbecue au charbon. Leur semaine a également été agrémentée d’une visite au Chantier Davie afin de voir sur le terrain un exemple d’un domaine où le soudage est présent.

Victime de leur succès, les places pour la semaine ont été comblées très rapidement et une liste d’attente de près de 60 personnes s’est formée. Michel Cloutier indique que le camp de soudage sera assurément de retour lors de la relâche 2026. Le CFPL tentera également d’offrir plus de places aux jeunes intéressés au vu de l’engouement que le camp a généré cette année.