«Je veux présenter mes excuses aux gens de Lévis et de Chaudière-Appalaches. J'ai pris un engagement et je ne suis pas en mesure de le livrer. Je comprends leur déception, leur colère et je suis vraiment désolé», a déclaré celui est également ministre de l'Éducation en mêlée de presse, avant la période de questions à l'Assemblée nationale le 20 avril.

Rappelons que pendant la dernière campagne électorale cet automne, Bernard Drainville avait défendu bec et ongles la construction d'un troisième lien autoroutier entre Québec et Lévis. Il avait notamment demandé aux critiques du projet de le «lâcher avec les GES».

Lors de la mêlée de presse, le député de Lévis a cependant indiqué qu'il devait se rendre en faveur des arguments désormais avancés par le gouvernement dont il fait partie pour expliquer sa décision de n'aller de l'avant qu'avec un tunnel uniquement réservé au transport en commun.

«Le trafic que j’observais l’été dernier était réel. J’ai sincèrement cru que le trafic de malade qu’on observait l’été dernier était la nouvelle normalité. Et puis visiblement, une fois que les travaux ont été terminés (sur le pont Pierre-Laporte), le nouveau trafic normal d’après la pandémie n’est pas celui qu’on avait auparavant et c’est ce que les études démontrent. Et donc les données qui reflètent la réalité démontrent qu’un lien autoroutier ne se justifie pas», a-t-il affirmé.