«Le Collectif est toutefois en désaccord et s'insurge fermement contre l'intention du gouvernement de réattribuer un statut agricole des 272 hectares concernées», a déploré Michel Bégin Lamy, l'un des représentants du groupe de citoyens.
Le Collectif Sauvetage estime que les projets à caractère industriels et portuaires caressés par le gouvernement provincial, la Ville de Lévis et le Port de Québec «sont inacceptables» et «dilapideraient un précieux héritage». Rappelant que 25 % des terres de Rabaska sont actuellement cultivées, le regroupement argue que d'autres sections «ont un potentiel pour redevenir cultivables».
Le groupe clame également que le développement d'un parc industriel dans la partie sud du site détruirait de «grandes forêts d'arbres matures d'une grande diversité écologique, dont une érablière, et des pans de milieux humides».
De plus, le Collectif Sauvetage craint que le projet désiré par le gouvernement ne cadre pas avec le milieu, où se trouve plusieurs maisons patrimoniales, et mette fin aux activités du Club de ski de fond de Ville-Guay.