«C’est dans notre ADN de rencontrer les gens, d’être proches de chacun et de réfléchir la ville avec les gens et, ultimement, partager le pouvoir avec les citoyens. Ce sont nos racines, partage Serge Bonin. On ratisse très large avec notre équipe et c’est ce qui va faire sa force parce qu’on veut aller chercher le pouls des gens avec toute la diversité de pensées possible. C’est ce qu’on essaie d’apporter dans l’équipe.»

S’il ne pouvait pas encore identifier officiellement les candidats sur la place publique, le chef de RL a toutefois indiqué que ses 15 candidats représenteront une diversité d’âges, de professions, notamment du milieu des affaires, de la finance et du communautaire, et tendront vers la parité.

«Nos candidats sont des gens qui sont sur le terrain, qui sont près des gens et qui ont envie de voir les gens, c’est notre premier critère. C’est la base de toute notre action politique. On parle souvent de notoriété, mais ce n’est pas quelque chose après quoi on courre. On est vraiment dans la réflexion et l’action de comment on peut établir un contact un à un avec chaque personne, chaque citoyen, pour connaître sa réalité, ses besoins, qu’est-ce qu’il connaît ou ignore de la Ville et faire en sorte qu’on puisse développer cette relation-là», affirme-t-il.

Quatre ans d’apprentissage

S’il a été élu à titre de conseiller municipal et seul représentant de son parti politique à l’élection municipale de 2021, Serge Bonin estime que son expérience apporte beaucoup à la préparation de celle à venir. Rappelons également qu’Alexandre Fallu l’a rejoint au sein du conseil municipal lors de l’élection partielle du district Christ-Roi en février 2023, ajoutant ainsi à l’acquisition de connaissances de la «machine municipale».

«À la dernière élection, on avait un programme un peu approximatif, vu de l’extérieur (de l’Hôtel de Ville). On n’avait pas nécessairement tous les outils pour présenter une plateforme électorale avec des enjeux précis. L’esprit de participation citoyenne était présente, mais cette année, on renforcira notre ADN et notre volonté de créer un système qui est beaucoup plus près des gens et des quartiers», explique Serge Bonin.

Consulter le citoyen

Alors qu’Alexandre Fallu a annoncé qu’il ne se représenterait pas à l’élection municipale de novembre et que Serge Bonin devra laisser son siège à un nouveau candidat puisqu’il briguera la mairie de Lévis, Repensons Lévis croit en ses acquis dans les deux quartiers que le parti représente actuellement à l’Hôtel de Ville.

RL estime que les citoyens de ces districts ont pris l’habitude de voir sa bannière et ont constaté que les deux conseillers municipaux «ont livré la marchandise» au cours des dernières années.

Le chef de Repensons Lévis soutient que c’est la politique de proximité qui sera à l’honneur dans son plan de match au cours de la campagne électorale, lui qui effectue une tournée depuis quelques mois dans les différents districts de la ville afin d’écouter et échanger avec les citoyens.

«Ces rencontres sont toujours riches sur la compréhension fine de chaque secteur. Je reste convaincu que les gens sont d’abord attachés à ce qui est autour de chez eux. Oui, ils aiment Lévis, ils apprécient la qualité de vie, la sécurité et tout ça, mais quand ils ouvrent la porte de chez eux, ce à quoi ils sont attachés et s’identifient d’abord, c’est leur voisinage, le parc près de chez eux, leur endroit pour marcher, etc.»

Pour le parti politique de l’opposition à l’Hôtel de Ville de Lévis, l’implication citoyenne demeurera au cœur de sa plateforme électorale qui devrait être dévoilée au cours de l’été.

«Je suis convaincu que la différence se trouve dans la manière de faire, dans la façon d’être, d’accueillir le citoyen, d’aménager la structure et les espaces pour que le citoyen se sente appelé, interpellé et y prenne goût (à la politique municipale)», conclut Serge Bonin.