Dans la RMR de Québec, les ventes résidentielles ont représenté 1047 transactions en février 2025. C’est une hausse de 9 % par rapport à l’année dernière, alors que le niveau d’activité transactionnelle a dépassé de 28 % celui de la moyenne historique enregistrée pour le mois de février.
Le marché immobilier actuel demeure favorable aux vendeurs, alors que le faible inventaire de propriétés à vendre dans toutes les catégories favorise les surenchères. Effectivement, l’APCIQ observe une baisse de 32 % du nombre d’inscriptions par rapport au rapport de février 2024. Parallèlement, le prix des petits immeubles à revenus à bondi de 36 %, alors que celui des maisons unifamiliales à augmenté de 21 % et de 12 % pour les copropriétés.
Les unités qui vivent la plus grande progression sont les plex, dont les ventes ont augmenté de 44 %, alors que les maisons unifamiliales et les copropriétés ont connu une progression de 7 et 6 % respectivement.
Pour expliquer le marché fort de la RMR de Québec, l’APCIQ précise que les secteurs d’emplois de la région favorisent le maintien de l’achat immobilier.
«La base économique diversifiée de la région, stabilisée par une proportion importante d’emplois dans les secteurs institutionnels et publics, se combine à une stimulation du marché insufflée par la baisse drastique des taux d’intérêt. Les nouvelles baisses du taux directeur supplémentaires par la Banque du Canada pour soutenir l’économie canadienne participent à convaincre les acheteurs de se positionner sur le marché de Québec. Parallèlement, l’indice de confiance des consommateurs québécois pour acquérir un bien important n’affiche qu’un retrait limité en février. Dans ce contexte, le marché de Québec devrait faire preuve d’une bonne résilience durant les mois à venir», précise Charles Brant, directeur de l’analyse de marché de l’APCIQ, par voie de communiqué.
Alors que l’incertitude économique créée par les mesures de l’administration Trump affecte grandement les marchés immobiliers du reste du Canada, la région de Québec y fait exception.
«Le dynamisme du marché de la région de Québec semble inébranlable malgré un contexte d’incertitude marqué par la politique commerciale ultra protectionniste de l’administration Trump envers le Canada. Le marché immobilier résidentiel commence en effet à montrer des signes d’impacts tangibles de cette politique sur la confiance des acheteurs, notamment dans les provinces de l’Ontario et de l’Alberta. Pourtant, le marché résidentiel du Québec et en particulier celui de la région de Québec, semble y être relativement insensible en février», indique Charles Brant par voie de communiqué.