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Des employés de Maibec veulent se faire entendre

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Photo : Catherine D'Amours

23 janv. 2025 02:53

En négociation depuis la mi-novembre, les employés syndiqués de l’entreprise Maibec, dont le siège social se trouve à Lévis, sont allés braver le froid pour se faire entendre devant les bureaux situés au 1984, 5e rue, le 21 janvier.

Maibec est une entreprise de production et de mise en marché de systèmes de revêtement extérieur. Celle-ci possède plusieurs succursales à travers le Québec, le Nouveau-Brunswick, la Nouvelle-Écosse et la Colombie-Britannique. Ce ne sont seulement que les employés de Saint-Pamphile qui sont en négociations alors que leur convention collective a échu le 31 décembre 2024.  

Les employés se trouvent à être sur le chômage partagé depuis le mois de juin, ne voulant pas nuire à la production. Ils retourneront toutefois tous au travail dès le 27 janvier. Cette convention touche 93 employés syndiqués de la région.

Francis Toussaint, vice-président du Syndicat des travailleurs de Maibec, qui travaille pour l’entreprise depuis 14 ans, ajoute qu’il s’agit d’une première fois pour lui où les négociations sont plus «compliquées» et où ils doivent aller «aussi loin». Alors que la partie formative des négociations s’est déroulée sans problème, c’est tout ce qui touche le salaire et les avantages des employés qui semblent bloquer l’avancement. 

«La phase de début des négociations a très bien été pour le formatif, mais côté monétaire, il n’y a eu aucun avancement depuis plus d’un mois. Tout ce qu’on souhaite c’est que ça développe et d’avoir des offres sérieuses sur la table », indique Francis Toussaint. 

C’est ce qui touche aux congés et aux avantages sociaux qui semblent être plus difficiles au niveau de l’entente, alors que le vice-président du syndicat déplore «ne pas être capable de se rejoindre à mi-chemin». 

Après quatre rencontres en lien avec l’aspect monétaire des négociations, le syndicat dit devoir «toujours diminuer nos demandes» alors que le côté patronal «reste sur ses positions». 

La manifestation du 21 janvier avait pour but de «témoigner du ras-le-bol» des employés, ainsi que de demander à Maibec «d’être pris au sérieux dans le cadre des négociations». 

Francis Toussaint conclut que d’autres manifestations pourraient avoir lieu si nécessaire, au vu du développement des négociations. 

Au moment d’écrire ces lignes, la prochaine date de rencontre pour poursuivre les discussions n’avait pas encore été déterminée. Les rencontres qui étaient prévues au retour des fêtes ont également toutes été annulées par le côté patronal.

De son côté, Maibec indique que le processus de discussion se déroule «normalement» depuis la mi-novembre et tient à «respecter le droit» aux activités syndicales des employés. 

 

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