samedi 22 février 2025
Votre Journal. Votre allié local.

Main-d'œuvre > Affaires

Main-d'oeuvre

La CCIGL défend l’apport essentiel des étudiants internationaux

Les + lus

Photo : Courtoisie

19 févr. 2025 05:30

La Chambre de commerce et d’industrie du Grand Lévis (CCIGL) et la Chambre de commerce et d’industrie de Québec (CCIQ) s’unissent pour exprimer l’importance des étudiants internationaux pour la grande région métropolitaine de Québec, ont annoncé les deux organisations le 13 février. Les deux chambres demandent au gouvernement du Québec de revoir sa décision plafonnant le nombre d’étudiants internationaux.

Alors que les régions de Lévis et Québec comptent plus de 13 000 postes vacants, les chambres s’entendent pour dire que les étudiants internationaux constituent une solution efficace au problème de main-d’œuvre. Elles soutiennent que les besoins des régions ne sont pas les mêmes que ceux de la métropole.

«Le gouvernement doit cesser d’appliquer des solutions mur à mur pour l’ensemble du Québec alors que la réalité et les besoins des régions diffèrent grandement de ceux de la région métropolitaine de Montréal», soulignent d’une même voix Marie-Josée Morency, présidente-directrice générale de la CCIGL, et Frédérik Boisvert, président et chef de la direction de la CCIQ par voie de communiqué.

Le communiqué soumis par les deux chambres de commerce rappelle que « chaque étudiant international injecte en moyenne 47 000 $ annuellement dans l’économie locale, générant des retombées de l’ordre de 300 millions de dollars par année pour la grande région métropolitaine de Québec».

Considérant que 80 % des étudiants internationaux ont le français comme langue d’usage, Marie-Josée Morency soutient que ces derniers «s’intègrent naturellement à notre société».

Les dirigeants des deux chambres s’expliquent mal le changement de direction du gouvernement du Québec, puisque la planification stratégique 2023-2027 du ministère de l’Enseignement supérieur stipulait que l’attraction d’étudiants internationaux dans les universités francophones du Québec constituait une priorité gouvernementale.

Les + lus