Il s’agissait d’une cinquième exposition à l’international pour Catherine Bérubé, qui est connue sous le pseudonyme de Catherine Rose. Pour l’occasion, elle a partagé avec le public son œuvre Letting Go Thoughts, qui incarne la rencontre entre l’art du lâcher-prise et la foi en l’univers.
«Dans la dernière année, je suis plus dans une inspiration florale. On peut remarquer dans toutes mes dernières œuvres qu’il y a beaucoup de fleurs et de légèreté. Je suis une personne très visuelle par mon parcours d’avant. Ce qui m’inspire est la nature et les énergies. Cette œuvre-là représente le lâcher-prise», explique l’artiste.
L’œuvre illustre des pensées qui surgissent et se dispersent comme des pétales
portés par le vent. Elle incarne la clarté mentale et la sérénité qui surviennent au moment où l’individu se libère de ses préoccupations pour mieux se rencontrer intérieurement.
Beyond Borders
Durant l’événement, Catherine Rose était la seule artiste d’origine canadienne à exposer. Chaque participant était choisi par la galerie et avait l’option de présenter une ou deux toiles. Il s’agissait d’une cinquième exposition à l’international pour la Lévisienne, qui souhaite dans la prochaine année exposer davantage dans la région.
«J’ai commencé à l’envers. J’ai été recrutée à la base par une galerie de Madrid. À ce moment-là, je n’avais toujours pas fait d’exposition au Québec. C’est un parcours un peu atypique. Ça me permet de voyager et de faire voir mon art à l’échelle internationale. J’ai commencé à vendre en Espagne. Pour quelqu’un qui souhaite vivre de ça un jour, c’est vraiment
grandiose», déclare Catherine Bérubé.
L’artiste intègre la nature, le yoga et la méditation à son art. Bien que la pandémie l’ait forcé à fermer son studio de yoga, elle enseigne et pratique toujours cette discipline. Avec ses toiles, elle souhaite toucher les adeptes d’art qui sont en quête de sérénité et de connexion intérieure.
«J’ai commencé durant la pandémie. J’avais un studio de yoga à Lévis que j’ai dû fermer. Ne sachant plus trop vers quoi me tourner, j’ai commencé à peindre. Je n’ai jamais suivi de cours, je me considère vraiment comme une artiste autodidacte. J’ai développé une technique propre à moi. Je n’ai jamais vu d’autre personne utiliser cette technique lors des expositions que j’ai faites. C’est devenu une passion rapidement», explique-t-elle.
L’artiste offre des toiles personnalisées afin d’immortaliser les moments. Elle propose de se déplacer dans les fêtes prénatales, les mariages et d’autres éléments qui peuvent marquer la vie des gens. Elle réalise également plusieurs créations personnalisées en se rendant chez ses clients afin de créer une toile qui est unique en fonction des énergies de la pièce.
«Je vends beaucoup d’œuvres au fur et à mesure, ce qui est un beau problème puisque j’ai de la misère à en accumuler pour faire des expositions. Madrid m’a vraiment ouvert des portes. Cette année, j’aimerais revenir aux sources et me recentrer sur d’où je viens. Je me suis inscrite à certains symposiums, mais je n’ai toujours pas de réponse. Je ne peux pas confirmer si je vais y participer, mais j’aimerais développer davantage ici», conclut la Lévisienne.
Pour l’année à venir, on la retrouvera à l’Artexpo à New York, du 3 au 6 avril, ainsi qu’à l’Art World Paris, qui se déroulera en France du 23 au 25 mai 2025. Tous deux seront présentés par la Monat Gallery.