vendredi 14 mars 2025
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Galerie d'art des Deux-Ponts

L’art pour rassembler autour d’une cause

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Les œuvres de Sylvie Roberge mettent de l’avant plusieurs personnages de la musique blues. - Photo : Courtoisie - Isabelle Veilleux

18 févr. 2025 05:32

La Galerie d’art des Deux-Ponts accueille, jusqu’au 16 mars, l’exposition Les Racines du blues de l’artiste lévisienne Sylvie Roberge. En plus de partager l’art, cette exposition s’inscrit dans le cadre du Mois de l’histoire des noirs, qui se tient tout au long du mois de février.

Dans ses tableaux, Sylvie Roberge met de l’avant les personnages qui ont marqué l’histoire de la musique blues et de ses racines. Que ce soit B.B King, Ray Charles ou John Lee Hooker, ces figures emblématiques du blues sont représentées à la peinture à l’huile sur toiles et s’inspirent de photographies.

Elle met également de l’avant des éléments de l’histoire des noirs, comme les champs de coton, la pauvreté et l’esclavage.

Accessible sur les heures d’ouverture de la bibliothèque, l’exposition a également profité à des élèves de Lévis à l’occasion d’ateliers inspirés du travail de Sylvie Roberge avec ces personnages historiques et culturels.

Autodidacte dans son art, Sylvie Roberge a débuté son cheminement artistique il y a près de 15 ans. Encouragée par son mari, le caricaturiste Serge Métivier alias Métyvié, celle-ci a débuté par la peinture et le dessin alors qu’il lui avait offert l’équipement pour découvrir l’art et s’exercer. Serge Métivier décrit le coup de pinceau de sa femme comme «défini et raffiné».

Une œuvre pour la maladie

Dans le cadre de l’exposition, la vente des toiles se fait sous forme d’encan silencieux. Alors que son mari est atteint du cancer, Sylvie Roberge souhaitait ajouter une autre valeur à l’exposition. Le couple remettra 20 %  de l’argent amassé par la vente des toiles pour la recherche contre le cancer.

Une boîte dans la galerie est disponible où les intéressés peuvent indiquer sur un papier leur offre, la toile désirée, leur nom ainsi que leurs coordonnées pour contribuer à la cause qui touche directement le couple lévisien. Ceux qui remporteront une toile au terme de l’encan silencieux seront contactés à la fin de l’exposition, après le 16 mars.

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