Installé dans l’ancienne église Sainte-Jeanne-d’Arc au 5270, rue Saint-Laurent, le BAL a été fondé en novembre 2023 par Lily Thibodeau et Caroline Rochefort. Ces dernières souhaitaient créer un lieu où les artistes professionnels de la région pourraient venir travailler et créer dans un milieu conçu pour eux.

«Notre région regorge de talents créatifs exceptionnels et de bâtiments patrimoniaux porteurs. Pour nous, ce constat s’est transformé en ambition : créer un espace sain et inspirant dédié à l’épanouissement des artistes en arts vivants et numériques pour faire la promotion de leur travail et contribuer à l’enrichissement de notre communauté avec un modèle d’économie solidaire», a indiqué Lily Thibodeau.

Après le rachat du bâtiment patrimonial, plusieurs travaux majeurs ont dû être réalisés par les nouvelles propriétaires. Changement de la toiture, refonte du balcon pour le transformer en espace de travail collaboratif, nouveau plancher et plus encore ont fait partie des travaux.

Bien que le BAL n’avait pas lancé officiellement son offre de service, celui-ci a déjà accueilli plusieurs artistes dans les derniers mois. L’organisme précise maintenant sa mission qui est de répondre aux besoins des artistes professionnels en arts vivants et numériques, étant le premier établissement de ce genre en Chaudière-Appalaches.

Les promotrices du BAL souhaitent stimuler la création des artistes de la région, soutenir la diffusion de contenus artistiques, former et financer les artistes ainsi que sauvegarder le patrimoine bâti.

Pour ce faire, il est possible de louer les espaces du BAL ainsi que de recourir aux divers services qu’il offre, soit l’organisation de spectacles et d’événements, la consultation en gestion de projets artistiques, la consultation en sauvegarde et mise en valeur du patrimoine bâti et la tenue d’entraînement privé ou en petit groupe. La liste des services n’est pas exclusive, explique Lily Thibodeau.

En ce qui a trait au patrimoine bâti, l’équipe du nouvel organisme commence déjà à travailler avec l’Orchestre symphonique de Lévis concernant la réflexion en cours sur l’avenir de l’église Saint-David-de-l’Auberivière, dont la paroisse Saint-Joseph-de-Lévis veut se départir.

«Nous sommes impliqués aussi dans le projet de l’Espace symphonique de Lévis en collaboration avec l’Orchestre symphonique de Lévis pour la mise en valeur et la sauvegarde de l’église Saint-David. Notre mandat n’est pas juste de sauver l’église Sainte-Jeanne-d’Arc, mais tout autre bâtiment qui mérite d’avoir une seconde vie et particulièrement dans le milieu culturel», ajoute Lily Thibodeau.

Une deuxième phase d’amélioration de l’espace du BAL est à venir. L’équipe a confirmé, lors du lancement, que sa demande a été acceptée pour le volet 1 du programme d’aides financières du Conseil du patrimoine religieux pour la requalification des espaces excédentaires. L’organisme bénéficiera donc de 60 000 $ pour étudier comment elle pourra agrandir le bâtiment. L’organisation souhaiterait pouvoir bénéficier d’un deuxième étage, de vraies installations d’hygiène, avoir un espace pour héberger des artistes sur place ainsi qu’une annexe de type entrepôt ou garage pour le matériel.

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