Un projet à sa couleur
C’est quatre ans après son passage à La Voix dans l’équipe de Cœur de Pirate que la Lévisienne de 25 ans lance ce projet, qui vient ainsi concrétiser «un grand rêve d’enfant».
«C’est une période vraiment excitante! Je pense que je ne réalise pas encore que j’en suis rendue là. Je suis tellement concentrée dans les petits détails pour m’assurer que tout se passe bien que je ne m’en rends pas compte encore. C’est mon rêve de petite fille, alors je suis très fière. C’est mon rêve depuis toujours. Je n’ai pas de plan B, mon seul plan, c’est la musique», s’est réjouie Laurie Drolet.
Au cours de la mise en place de ce projet artistique, Laurie Drolet a pris soin d’aborder et de mettre en lumière des thèmes intimes qui lui sont chers, et ce, sans tabou.
«On voulait quelque chose qui me ressemblait, quelque chose de très authentique. Pour moi, c’est très important d’aborder les sujets de la santé mentale, de l’anxiété et de la diversité. J’ai moi-même vécu une grosse dépression dans ma vie et je vis avec de l’anxiété, alors je tiens à lancer un message de persévérance. On a commencé le projet en avril 2021. On ne voulait pas se mettre de pression, on a fait ça à notre rythme. Tout est venu très naturellement», a mentionné celle pour qui le premier simple, Silhouette, paru en octobre 2021, a su faire sa place dans le top 100 BDS, l’outil de mesure de la musique à la radio.
En plus de réaliser un rêve, l’artiste de 25 ans a aussi eu la chance de côtoyer de «grands noms de l’univers musical québécois» lors de la conception de l’album. Effectivement, elle signe sur son album des collaborations avec Olivier Dion, Mike Clay, Kingdom Street, May Wells, Leïla Lanova, Sophie Pelletier, Liz Labelle, Guillaume Laroche, Johan Modrin et l’artiste péruvien, Daniel Alejandro.
«J’ai fait plusieurs camps d’écriture et ça m’a permis de rencontrer plusieurs artistes très talentueux. Le partage de la passion de la musique, c’est ce que j’aime le plus. C’est extrêmement enrichissant et ça fait de très belles chansons», a indiqué la Lévisienne.
Laurie Drolet, une «enfant terrible»
Pour en arriver à choisir le nom Enfant terrible pour l’album, Laurie Drolet s’est inspirée de l’une de ses premières productions et de ses caractéristiques «d’enfant terrible».
«L’une des premières chansons que nous avons faites, c’est Enfant terrible, une chanson faite par Mike Clay, Kingdom Street et Leïla Lanova. J’ai tout de suite eu un coup de cœur et je l’ai mise à ma sauce et c’est devenu ma préférée. On a basé le projet autour de ça. En plus, je suis moi-même un peu une enfant têtue et je fonce dans tout avec une tête de cochon. C’est un peu le but du projet, d’y mettre mon énergie et ma personne. Puis, le message de l’album, c’est que tu n’es pas obligé d’emprunter le chemin habituel pour réussir. Personnellement, j’avais beaucoup de difficulté à l’école et, même avec toutes ces difficultés, j’y suis arrivée», a conclu Laurie Drolet.