Chroniques > Chroniques-Opinions

Même si au moment où j’écris ces lignes (lundi, en début de soirée), les Canadiens de Montréal occupent toujours la dernière place permettant d’accéder aux séries éliminatoires, la dernière semaine désastreuse du Tricolore me rend pessimiste. Je crains que les précieux points perdus dans cette séquence feront la différence au détriment du CH en fin de compte.

La mauvaise blague se poursuit au CF Montréal. Après un début de saison catastrophique de quatre défaites et une nulle, l’entraîneur-chef du club de soccer montréalais, Laurent Courtois, a été mis à la porte ce lundi. Il s’agit du 11e changement d’entraîneur pour l’équipe depuis son arrivée en MLS, il y a 13 ans. Du grand n’importe quoi.

Les directeurs généraux et les bonzes de la Ligue nationale de hockey (LNH) se réunissaient cette semaine en Floride pour leur traditionnelle rencontre annuelle afin de discuter de possibles changements aux normes du circuit Bettman. La réunion n’a pas abordé deux sujets qui ne doivent plus demeurer dans l’angle mort des dirigeants de la LNH : le format des séries et les contournements, valides mais amoraux, des règles du plafond salarial.

Le dernier droit transactionnel dans la Ligue nationale de hockey (LNH) aura réservé plusieurs feux d’artifice aux partisans de hockey. Comme d’habitude, cette période cruciale de la fin de la saison aura fait des gagnants et des perdants. Voici selon moi les formations du circuit Bettman qui se sont démarquées, pour les bonnes ou les mauvaises raisons, vendredi, lors de la date limite des transactions.

Son mandat ne fait que commencer, mais Kent Hughes est en voie de devenir le meilleur directeur général des Canadiens de Montréal depuis Serge Savard. Sa plus récente entente conclue mardi avec le centre Jake Evans pour conserver ses services au cours des quatre prochaines saisons est un nouveau coup de maître.

Il reste une semaine et demie aux dirigeants de la Ligue nationale de hockey (LNH) pour mettre la main sur des joueurs qui feront la différence pour leur formation en séries ou des actifs pour poursuivre leur reconstruction. Se retrouvant encore une fois dans le deuxième camp, les Canadiens de Montréal pourront une nouvelle fois engranger de précieux biens avant la prochaine saison morte dans le circuit Bettman.

Le choc des titans opposant le Canada et les États-Unis en finale de la Confrontation des quatre nations, jeudi soir à Boston, ne pouvait se terminer qu’avec un but dramatique en prolongation. Ce fut une véritable guerre de tranchées où les forces des deux équipes ont brillé lors des quelque 68 minutes de l’affrontement épique. Pour moi, c’est la grande expérience de l’équipe portant fièrement la feuille d’érable qui leur a permis de mettre fin au rêve des aiglons américains lors de ce match ultime.

Si je ne suis pas un apôtre de l’interdiction complète des bagarres au hockey, je n’ai pas été emballé par le début du match au sommet opposant le Canada aux États-Unis lors de la Confrontation des quatre nations, samedi soir. Les frères Tkachuk ont tendu un piège aux Canadiens et ils sont tombés dans le panneau.

Jamais je n’ai aussi été heureux de voir l’une de mes prédictions voler en éclats comme ce fut le cas en raison de la victoire des Eagles de Philadelphie aux dépens des Chiefs de Kansas City, dimanche lors du Super Bowl 59.

La sortie médiatique effectuée par l’organisation des Sénateurs d’Ottawa pour annoncer la tenue de deux de ses matchs préparatoires l’automne prochain à Québec a suscité un tollé parmi les partisans de la formation de la capitale fédérale. Si le propriétaire de la franchise, Michael Andlauer, a rétropédalé sur certaines de ses déclarations, sa décision de tenir des activités de son équipe dans la Vieille-Capitale n’est pas anodine. Et s’il sondait l’intérêt pour davantage que des matchs préparatoires?

L’Avalanche du Colorado et les Hurricanes de la Caroline ont provoqué un véritable coup de tonnerre dans la Ligue nationale de hockey (LNH) vendredi. Les deux équipes se sont troquées des joueurs vedettes, avec l’aide des Blackhawks de Chicago, pour répondre à leurs besoins respectifs. L’Avalanche et les Hurricanes ont chacun vu une opportunité et ils n’ont pas eu peur de la saisir.

La présentation du match de la Ligue professionnelle de hockey féminin (LPHF) opposant la Victoire de Montréal à la Charge d’Ottawa, dimanche au Centre Vidéotron de Québec, aura été un succès sur toute la ligne. La région a démontré hier qu’elle est prête à accueillir l’une des nouvelles formations qui pourraient s’ajouter au circuit!

La logique a été respectée lors de la majorité des affrontements du premier tour (wild card) des séries éliminatoires 2025 dans la NFL, malheureusement pour mes Packers de Green Bay. La prochaine étape (séries de division), dont les matchs seront disputés ce week-end, promet des affrontements épiques. Si je n’ai pas eu le temps la semaine dernière d’y aller avec mes prédictions, je me lance à l’eau cette semaine. Est-ce que ma boule de cristal sera efficace?

Si avant Noël la majorité des performances du CH était indigeste, c’est un club montréalais ragaillardi qui a repris le collier après Noël. Les Canadiens ont battu tour à tour plusieurs formations habituées au sommet de la Ligue nationale de hockey (LNH) et mardi matin, le Tricolore était qualifié pour les séries. Cette performance qui permet aux Habitants d’être vraiment «dans le mix» s’explique principalement par des décisions mineures du directeur général de la Sainte-Flanelle, Kent Hughes, qui font désormais toute la différence.

Comme l’an dernier, le 2 janvier aura été fatal pour l’équipe canadienne prenant part au Championnat du monde de hockey masculin junior (moins de 20 ans). Devant les partisans canadiens à Ottawa, les représentants de l’unifolié ont été éliminés hier en quart de finale par la Tchéquie et devront se contenter du cinquième rang de la compétition. Si l’état-major d’Équipe Canada junior et les joueurs ont commis plusieurs gaffes, j’y reviendrai plus tard, cette nouvelle déception n’est-elle pas seulement le symptôme que le Canada n’est peut-être plus la meilleure nation de hockey?

Le CH me force à sortir de mon congé de chroniques sportives. Je me dois de reprendre la plume pour saluer la toute dernière transaction du directeur général des Canadiens de Montréal, Kent Hughes, qui a permis d’acquérir les services du défenseur Alexandre Carrier des Prédateurs de Nashville.

À travers les vies familiale et professionnelle ainsi que le temps consacré à l’écoute des matchs des Canadiens de Montréal, je suis en train de compléter la lecture de l’excellente trilogie de Robert Harris sur la vie de Cicéron, célèbre avocat et politicien romain du 1er siècle avant Jésus-Christ. Alors consul de la République romaine, Cicéron a dû faire face à une conjuration visant à renverser l’ordre établi mené par Sergius Catilina. Pour empêcher le coup d’état, Cicéron a alors livré une série de discours contre le perturbateur où il a notamment lancé sa célèbre phrase : «Jusque à quand, Catilina, abuseras-tu, enfin, de notre patience?». Une citation qui peut être transposée, toutes proportions gardées, à la gestion de la reconstruction par le CH.

Avec ses décisions de rétrograder dans la Ligue américaine de hockey les attaquants Rafaël Harvey-Pinard et Joshua Roy, l’état-major des Canadiens de Montréal démontre qu’il a laissé tomber la serviette pour la campagne 2024-2025. Convaincus de ne plus être «dans le mix», les dirigeants du Tricolore se préparent donc à une nouvelle vente d’actifs afin de poursuivre la désormais longue et lente reconstruction du CH.

Alors que l’on s’approche de l’Action de grâce américaine (Thanksgiving), moment crucial où l’on a déjà une idée des équipes qui prendront part aux prochaines séries éliminatoires dans la Ligue nationale de hockey (LNH), les Canadiens de Montréal sont dans les bas-fonds du classement et peuvent déjà oublier l’objectif d’être «dans le mix». Une campagne déjà perdante qui semble provoquer de mauvais plis au sein de la Sainte-Flanelle, des signaux alarmants selon moi dans le cadre de la reconstruction actuelle.

Je vous rassure d’emblée, je ne me suis pas métamorphosé en chroniqueur politique au cours des dernières semaines. Si je suis conscient que les deux circuits sont à des années lumières l’un de l’autre, je pense depuis longtemps qu’U Sports, l’organisation qui chapeaute les ligues sportives universitaires à travers le Canada, devrait mettre en place un système de divisions pour le football universitaire au pays de la feuille d’érable. Comme c’est le cas chez nos voisins du sud.